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Vers l’établissement d’une base pour l’adoption de diverses stratégies de gestion pour une production agricole durable en Afrique

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Une étude intitulée « Aborder la sécurité alimentaire mondiale en Afrique grâce à la formation de la prochaine génération de chercheurs en diagnostic des ravageurs des plantes, en culture in vitro et en production végétale propre » vient d’être publiée en janvier 2025 par The Society for In Vitro Biology 2025.

L’étude souligne le fait que les cultures à multiplication végétative telles que le manioc, la banane (y compris la banane plantain), la patate douce et l’igname constituent une part importante du régime alimentaire de la population africaine et jouent un rôle essentiel dans les moyens de subsistance ruraux, la nutrition et la sécurité alimentaire.

Cependant ces cultures sont particulièrement vulnérables aux agents pathogènes viraux, qui causent des pertes économiques substantielles et menacent la sécurité alimentaire du continent africain. La gestion des maladies dans les cultures à multiplication végétative est réalisée à l’aide de diverses stratégies telles que l’utilisation de matériel végétal propre, le contrôle des insectes vecteurs qui transmettent des maladies, des tests de routine pour la détection des agents pathogènes sur le terrain et des réglementations strictes régissant le mouvement des matières végétales.

A cet effet, le Centre pour la sécurité alimentaire mondiale et la défense de l’Université du Maryland Eastern Shore participe activement au renforcement des capacités de formation des chercheurs, des étudiants et des agents de vulgarisation en Afrique pour améliorer le rendement et la productivité des cultures.

Ainsi des ateliers de formation organisés en République démocratique du Congo et au Kenya ont couvert les domaines de la surveillance des maladies, des tests et diagnostics des agents pathogènes, des techniques de culture in vitro pour la production de plantes propres et la gestion intégrée des ravageurs pour contrôler les insectes vecteurs.

Plus de 100 participants ont été formés dans les domaines de la biotechnologie végétale, de la pathologie et de l’entomologie sur une période de 3 ans.

Ces efforts visant à intégrer les approches biotechnologiques à la gestion intégrée des maladies et des ravageurs contribueront à établir une base pour l’adoption de diverses stratégies de gestion pour une production agricole durable, améliorant la productivité et garantissant la sécurité alimentaire dans la région.

Parmi les auteurs de cet article figure la Professeure Lyna Mukwa, la directrice de la Clinique de plantes
LP

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