Une voiture sans chauffeur ne peut pas circuler à Kinshasa actuellement
2 min readA la 7ème Conférence sur le thème « la RDC face aux technologies émergentes », organisée par la faculté de l’Ingénierie de l’Université Loyola du Congo le jeudi 4 janvier 2024 au sein de cette faculté, dans la commune de Mont Ngafula à Kinshasa, le Dr Evariste Likinda, membre du Comité international de bioéthique de l’UNESCO, a parlé de l’éthique de l’intelligence artificielle (IA).
« Nous n’avons pas le choix face à l’intelligence artificielle, que nous le voulons ou pas, nous devons l’appliquer », a déclaré le docteur.
Il a indiqué que l’IA est appliquée dans plusieurs secteurs tels que les entreprises de production industrielle ou agricole, le commerce et le marketing, la communication, les finances, la police….
Pour l’orateur, l’éthique doit être placée à toutes les étapes de l’IA c’est-à-dire de la conception à l’utilisation et voire même au démantèlement face à une menace.
Aujourd’hui, on fait face à des faits réels de la vie actuelle comme les objets connectés, les robots intelligents, les robots humanoïdes, la traduction automatique de langues, des véhicules autonomes avec reconnaissance visuelle, etc…
Un étudiant a alors posé la question de savoir s’il était possible qu’aujourd’hui à Kinshasa circule une voiture sans chauffeur.
« Je pense qu’il revient à chaque pays de s’adapter face au développement des technologies émergentes », a déclaré le Docteur Likinda.
Répondant à la préoccupation de l’étudiant, le Professeur Kapita Patrick, Doyen de la faculté Informatique de l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA), a relevé le fait qu’un véhicule opérant avec l’application Yango est venu un jour déposer un client chez lui. Mais, il l’avait laissé à plus ou moins 1Km de chez lui. « Il faut qu’il y ait une cartographie exacte de la ville et des routes, et il faut actualiser régulièrement la cartographie de la ville », a-t-il conclu.
Tenant compte des réponses qui lui ont été données, l’étudiant a dit qu’une voiture sans chauffeur ne peut pas circuler présentement à Kinshasa.
JRB