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Une pièce théâtrale « Disputes interminables » pour sensibiliser à la protection de la nature

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« Disputes interminables » est une pièce de théâtre présentée par la troupe théâtrale la « Passerelle », à l’occasion de la première édition du Festival international de création artistique (Ficra) qui s’est achevée le samedi 24 février 2024 à Kinshasa. Elle est l’œuvre de la conteuse Gaëlle Mabanza, Directrice artistique de Théâtre de la « Passerelle ».

De quoi s’agit-il dans « Disputes interminables » ? Selon l’auteure de la pièce, elle met en exergue un conflit entre l’homme et l’animal dans les aires protégées c’est-à-dire dans les parcs nationaux, les réserves naturelles, les paysages terrestres ou marins protégés, etc.  Il y a des conflits entre les riverains des aires protégées et les animaux.

L’auteure est aussi artiste interprète de cette pièce et elle est accompagnée de deux autres artistes batteurs et conteurs pour mieux transmettre le message et limiter tant soit peu les « disputes interminables » dans les aires protégées.  Ce spectacle a été  présenté à la fois devant quelques écoles et au jardin Moto na Moto abongisa de la commune de Bandalungwa, à Kinshasa, durant le Ficra.

« Nous sensibilisons donc la communauté de savoir conserver et protéger la nature parce que nous dépendons d’elle et aujourd’hui notre pays n’est pas exempté du réchauffement climatique, il y a aussi tant d’animaux qui sont en voie de disparition et d’autres n’existent plus », a déclaré Gaëlle Mabanza.

Au-delà du respect des limites des aires protégées, message que transmet cette pièce théâtrale, à la fin du spectacle, la conteuse invite le public à parler, à réagir par rapport à la présentation pour le faire participer dans la gestion de ces « disputes interminables » dans les aires protégées et faire jaillir des idées susceptibles de trouver des solutions pour l’intérêt de tous.. « C’est ma façon d’impliquer la communauté à ce problème », a dit Mabanza

Une spectatrice a réagi au jardin Moto na Moto en affirmant que  « la population est détruite à cause du mauvais entretien de l’environnement, il est important de susciter  ce genre d’interaction sur la place publique pour la conscientisation de tout le monde et surtout pour les jeunes, l’avenir de demain ».

Cette pièce mérite d’être présentée à l’intérieur du pays où « les disputes interminables » sont légion entre les riverains des aires protégées et les animaux et où il y a plus de parcs nationaux qu’à Kinshasa.

JR Bompolonga

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