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Une étude estime que la culture maraîchère au centre N’djili/Cecomaf n’est pas efficace

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L’efficacité des exploitations maraîchères est fonction du niveau d’éducation du chef de l’exploitation, de l’appartenance à une Organisation Paysanne, de son âge et du prix sur le marché. De ce fait, il ressort clairement que la culture maraîchère au centre N’djili/Cecomaf n’est pas efficace. Et en plus, ils (maraîchers) préfèrent rester dans cette activité dans la seule raison qu’il n y a pas d’emplois ou autres travaux pour faire face aux besoins socioéconomiques.

C’est la conclusion à laquelle a abouti le chercheur Mangunda Yama Oscar de la faculté de Psychologie et des Sciences de l’éducation, du  département de Gestion des entreprises et organisation du travail de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), dans son étude intitulée « Performance des petites exploitations agricoles de la ville province de Kinshasa : cas des maraichers de la vallée de la rivière de « N’djili/CECOMAF », en 2017.

Les objectifs poursuivis par cette étude visaient à analyser la productivité des facteurs de production utilisés par les exploitations agricoles maraîchères du bassin de la rivière N’Djili/CECOMAF et à identifier les déterminants de l’efficacité de la production maraîchère par rapport aux différents facteurs de production.

Après examen de données récoltées, le chercheur est convaincu qu’il existerait une relation positive entre la taille de l’exploitation et la productivité des facteurs, c’est-à-dire cette relation est fonction des surfaces exploitées, de la disponibilité en infrastructures, la qualité des intrants et le financement pour répondre aux besoins financiers.

Cependant, il a souligné qu’on peut arriver à rendre efficace cette culture maraîchère en respectant quelques suggestions. Il a suggéré à l’Etat de subventionner l’agriculture de façon à la rendre professionnelle et de l’industrialiser, c’est-à-dire moderniser des matériels agricoles que ces derniers utilisent afin de rendre ce secteur plus productif et efficace ; d’intervenir en faveur des agriculteurs/maraîchers pour la diversification de la production ; de réhabiliter la route et les caniveaux afin de permettre l’évacuation des produits. Il a suggéré aux maraîchers de se regrouper en coopérative pour mieux cerner les contraintes auxquelles ils font face ; et aussi de suivre les formations liées aux techniques maraîchères, d’utiliser efficacement les intrants agricoles et de diversifier la production.

LP

 

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