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Une étude constate que la préférence de Pentalon nigronervossa pour les bananes infectées a tendance à s’inverser après l’acquisition du top virus de la banane

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« La préférence de Pentalon nigronervossa pour les bananées infectées a tendance à s’inverser après l’acquisition du top virus de la banane » est une étude publiée le 5 février 2024 sur le site nature.com par 4 chercheurs à savoir : Ignace Safari Murhububa de la Faculté des sciences agronomes, Université Catholique de Bukavu, Bukavu (République du Congo), Claude Bragard de l’Institut de microbiologie appliquée, Earth and Life Institute, UCLouvain, 1348, Louvain-la-Neuve, Belgique, Kévin Tougeron d’ Ecology of Interactions and Global Change, Institut de recherche en biosciences, Université de Mons, 7000, Mons (Belgique) et Thierry Hance du Centre de recherche sur la biodiversité, Institut de la Terre et de la vie, UCLouvain, 1348, Louvain-la-Neuve, Belgique

Dans cette étude, ils ont évalué l’effet direct de l’acquisition de BBTV (Maladie du sommet buissonnant du bananier) sur le comportement de sélection de la banane de P. nigronervosa, et sur la taille des ailes, la taille du tibia et le nombre de SR antenaux des alats.

Ces chercheurs ont découvert que lorsqu’il était élevé sur des plantes saines, P. nigronervosa était plus attiré par la banane dessert infectée que par la banane dessert saine, et par la banane plantain infectée que par les bananes plantains saines. Lorsqu’ils sont élevés sur une plante infectée, les alats sont devenus plus attirés par la banane dessert saine que par les bananes desserts infectées, alors qu’aucune différence significative n’a été enregistrée pour les bananiers sains et infectés.

La préférence de P. nigronervosa pour les bananes infectées tend donc à être inversée, ou du moins à perdre en cas de génotype de la banane, après l’acquisition  de la BBTV. En conséquence, ce changement d’attractivité peut favoriser ou, au moins, ne peut pas empêcher le mouvement des pucerons vers les plantes chauffées après l’acquisition du virus. Il peut donc augmenter la probabilité de transmission virale de plantes saines.

Dans divers pathossystèmes, on observe que la propagation du virus peut être systématiquement accélérée si les préférences vectorielles sont dynamiques, de sorte que les vecteurs se déposent et se nourrissent préférentiellement sur des plantes infectées jusqu’à ce qu’elles aient acquis le virus, après quoi ils se déposent préférentiellement et se nourrissent de plantes non infectées.

LP

 

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