Une étude a évalué les effets des matières organiques issues des déchets organiques après lombricompostage sur la culture d’amarante
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Les engrais sont un moyen de production agricole non négligeable. Ils sont de diverses origines et sources, comprenant des concentrations en éléments minéraux diverses. Dans un contexte de dégradation continue des sols qui constitue l’un des facteurs limitant de cette production. Leur application raisonnée en dose et qualité est à initier.
La solution réside dans la bonne gestion des pratiques culturales dont le compostage et/ou vermicompostage, étant donné que les matières organiques sont putrescibles ou compostables sous l’action de différents agents biologiques comme les vers de terre.
Le but de cette étude intitulée « Etude comparative des matières organiques issues du lombricompostage des deux types des déchets agricoles sur la culture d’Amarante », était d’évaluer les effets des matières organiques issues des déchets organiques après lombricompostage sur la culture d’amarante.
Une expérimentation a été réalisée au sein des installations du Centre des Recherches en Sciences Naturelles (CRSN) de Lwiro. La conduite de l’essai a été faite selon le dispositif bloc aléatoire complet (BAC) ; le dispositif contenait les quantités (dose) différentes des lixiviat (3 types qui ont été produits) et d’autres des quantités différentes des composts (3 types qui ont été produits).
Les résultats montrent que le substrat est influencé par les facteurs physicochimiques. L’analyse des sols dans notre expérience montre en général des différences entre les bacs d’expérimentation (F=15,31 ; p<0,05). En termes de composition du lixiviat ; le vermicompost est riche en Azote (N) en grande quantité, le Phosphore (P) est en forme assimilable dans le sol non encore occupé par l’agriculture, le Carbone (C) est influencé par la teneur en Azote (N) et la composition des types de déchets utilisés, et les autres comme le Magnésium (Mg) sont en trace.
Par rapport aux effets sur les paramètres de rendement, l’on note qu’il n’y a pas d’effet ni de différences significatives entre les parcelles témoins et celles avec usage du vermicompost. Ces résultats ne constituent qu’une base pour exploiter encore plus en profondeur les effets de cette pratique sur la culture à long terme ainsi que sur la restauration de la fertilité des sols dans la zone d’étude.
Ingénieur Agronome Phytotechnicien Amisi Guylain Elvis (Photo)