Un rein de porc a été greffé avec succès sur un humain aux Etats-Unis
2 min read« Le Massachusetts General Hospital (MGH) a récemment accompli une avancée médicale remarquable en réalisant la première transplantation réussie d’un rein de porc génétiquement modifié chez un patient humain, marquant une nouvelle ère dans le domaine de la transplantation et offrant un nouvel espoir aux personnes souffrant d’insuffisance rénale », annonce le site Futura-sciences.com du vendredi 29 mars 2024.
Selon la même source, alors que la pénurie d’organes disponibles pour transplantation est un problème majeur, le Massachusetts General Hospital a franchi un pas monumental en annonçant la première transplantation réussie d’un rein de porc génétiquement modifié chez un patient humain. Cette intervention chirurgicale, qui a eu lieu le 16 mars 2024 et a duré quatre heures, ouvre de nouvelles perspectives pour augmenter le nombre d’organes disponibles, réduisant ainsi l’attente pour les patients.
« Préalablement à la greffe, le rein porcin a été modifié génétiquement pour améliorer sa compatibilité avec l’organisme humain. La modification génétique a été réalisée grâce à la technologie CRISPR-Cas9, permettant d’éliminer les gènes porcins susceptibles de causer un rejet et d’intégrer des gènes humains favorisant l’acceptation de l’organe », signale la même source.
Parlant du malade, le site fait remarquer que la transplantation a eu lieu chez un patient souffrant de diabète de type 2 et d’hypertension. Il avait déjà été greffé une première fois avec un rein humain ; le greffon a tenu cinq ans. Le succès de cette transplantation est le couronnement de décennies de recherche et d’innovation dans le domaine de la xénotransplantation, ou transplantation entre espèces différentes. Cette avancée pourrait significativement réduire le temps d’attente pour les patients nécessitant une transplantation rénale, en offrant une alternative viable à la pénurie d’organes humains. Actuellement, aux États-Unis, plus de 100 000 personnes sont en attente d’un organe, et chaque jour, 17 personnes perdent la vie faute de transplantation disponible.
LP