Un participant au 1er colloque sur la problématique de l’eau en RDC regrette la non application des résolutions

« J’ai participé en 2007 au premier colloque sur la problématique de l’eau en RDC à l’époque je n’étais qu’un simple assistant. 16 ans plus tard, j’ai un fort sentiment de regret que les résolutions de ces assises n’ont pas étaient appliquées par les différents gouvernements. Vous vous souviendrez que la question relative à l’eau du Nil a été évoquée et aujourd’hui nous voyons ce qui se passe entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte ».

Ces propos sont du Professeur Jean Noël Mputu Kanyinda, aujourd’hui Directeur général du Centre de Recherche en Sciences Appliquées et Technologiques (CRSAT). Le papyrus l’a abordé dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’eau, le 22 mars.

Il a souligné ensuite que « l’approvisionnement en eau à Kinshasa en particulier reste un défi, il y a des quartiers entiers où l’eau ne coule pas pourtant c’est une ville battue sur une grande surface de la nappe phréatique. Le gouvernement peut utiliser cette alternative pour fournir de l’eau à la population d’autant plus que cette eau ne demande pas un traitement lourd comme c’est le cas de l’eau de surface ».

Il a conclu en affirmant que « les différents forages pourront aider les populations à s’approvisionner. Le cas de la Région Wallonne en Belgique peut nous inspirer ».

Propos recueillis par JRB