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Un ingénieur agronome parle la Cochenille farineuse du papayer

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Ir agronome Phanzu Chadrack

Cochenille farineuse du papayer : 𝑷𝒂𝒓𝒂𝒄𝒐𝒄𝒄𝒖𝒔 𝒎𝒂𝒓𝒈𝒊𝒏𝒂𝒕𝒖𝒔

𝖫𝖺 𝖼𝗈𝖼𝗁𝖾𝗇𝗂𝗅𝗅𝖾 𝖿𝖺𝗋𝗂𝗇𝖾𝗎𝗌𝖾 𝖽𝗎 𝗉𝖺𝗉𝖺𝗒𝖾𝗋 𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗉𝖾𝗍𝗂𝗍 𝗂𝗇𝗌𝖾𝖼𝗍𝖾 à 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌 𝗆𝗈𝗎. 𝖫𝖾 𝖼𝗈𝗋𝗉𝗌 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖿𝖾𝗆𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖾𝗌𝗍  𝗋𝖾𝖼𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋𝗍 𝖽’𝗎𝗇𝖾 𝗌𝖾𝖼𝗋𝖾𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖼𝗂𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾 𝗉𝗈𝗎𝖽𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾 𝖾𝗍 𝖻𝗅𝖺𝗇𝖼𝗁𝖾, 𝗅𝗎𝗂 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖺𝗇𝗍 𝗎𝗇 𝖺𝗌𝗉𝖾𝖼𝗍 𝖿𝖺𝗋𝗂𝗇𝖾𝗎𝗑 (𝖽’𝗈𝗎̀ 𝗌𝗈𝗇 𝗇𝗈𝗆). 𝖫𝖾 𝗆âl𝖾 𝖺𝖽𝗎𝗅𝗍𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝖺𝗂𝗅é, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗉𝗈𝗌𝗌è𝖽𝖾 𝗌𝖾𝗎𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖽’𝖺𝗂𝗅𝖾𝗌.

Nature de dégâts  

𝖢𝖾𝗍𝗍𝖾 𝖼𝗈𝖼𝗁𝖾𝗇𝗂𝗅𝗅𝖾 𝗌’𝖺𝗍𝗍𝖺𝗊𝗎𝖾 à  𝗍𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗈𝗋𝗀𝖺𝗇𝖾𝗌 𝖽𝗎 𝗉𝖺𝗉𝖺𝗒𝖾𝗋 (𝖿𝖾𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌, 𝗍𝗂𝗀𝖾𝗌, 𝖿𝗋𝗎𝗂𝗍𝗌). Les  infestations de  cochenilles farineuses  sont  habituellement  observées sous forme de masses  cotonneuses  au niveau des nervures à la face inférieure  des feuilles, au niveau des fruits, mais aussi le long du tronc.

𝖫𝖾𝗌 𝖼𝗈𝖼𝗁𝖾𝗇𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌 𝗉𝗋𝖾𝗅𝖾𝗏𝖾𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝗌𝖾𝗏𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝗈𝗋𝗀𝖺𝗇𝖾𝗌 𝖾𝗍 𝗒 𝗂𝗇𝗃𝖾𝖼𝗍𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗌𝖺𝗅𝗂𝗏𝖾𝗌 (qui lyse les contenus cellulaires), 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖺𝗂𝗇𝖺𝗇𝗍 :

– L𝖺 𝗉𝖾𝗋𝗍𝖾 𝖽𝖾 𝗇𝗎𝗍𝗋𝗂𝗆𝖾𝗇𝗍𝗌;

– L𝖾 𝗋𝖺𝖻𝗈𝗎𝗀𝗋𝗂𝗌𝗌𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗉𝗅𝖺𝗇𝗍𝖾𝗌;

– L𝖺 𝖽𝖾𝖿𝗈𝗋𝗆𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖾𝗍 𝗅𝖾 𝗃𝖺𝗎𝗇𝗂𝗌𝗌𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝖿𝖾𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌;

– L𝖺 𝖼𝗁𝗎𝗍𝖾 𝗉𝗋𝖾𝖼𝗈𝖼𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝖿𝖾𝗎𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌, 𝖽𝖾𝗌 𝖿𝗅𝖾𝗎𝗋𝗌 𝖾𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝖿𝗋𝗎𝗂𝗍𝗌.

𝖨𝗅 𝗌𝖾 𝗉𝗋𝗈𝖽𝗎𝗂𝗍 𝖾𝗀𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝖺𝖼𝖼𝗎𝗆𝗎𝗅𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝗂𝗆𝗉𝗈𝗋𝗍𝖺𝗇𝗍𝖾 𝖽’𝗎𝗇 𝗅𝗂𝗊𝗎𝗂𝖽𝖾 𝗏𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾𝗎𝗑 𝖾𝗍 𝖼𝗈𝗅𝗅ant (𝗆𝗂𝖾𝗅𝗅𝖺𝗍) 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝗈𝗋𝗀𝖺𝗇𝖾𝗌 𝖺𝗍𝗍𝖺𝗊𝗎é𝗌.

𝖫𝖾 𝗆𝗂𝖾𝗅𝗅𝖺𝗍 𝗋𝖾𝖼𝗈𝗎𝗏𝗋𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗈𝗋𝗀𝖺𝗇𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝖺𝗇𝗍𝖾 𝖾𝗍 𝖿𝖺𝗏𝗈𝗋𝗂𝗌𝖾 𝗅𝖾 𝖽𝖾𝗉ô𝗍 𝖽’𝗎𝗇𝖾 𝖼𝗈𝗎𝖼𝗁𝖾 𝗇𝗈𝗂𝗋𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝗁𝖺𝗆𝗉𝗂𝗀𝗇𝗈𝗇, 𝖺𝗉𝗉𝖾𝗅é𝖾 𝖿𝗎𝗆𝖺𝗀𝗂𝗇𝖾, à 𝗅𝖾𝗎𝗋 𝗌𝗎𝗋𝖿𝖺𝖼𝖾.

𝖫𝖾𝗌 𝖿𝗈𝗋𝗍𝖾𝗌 𝗂𝗇𝖿𝖾𝗌𝗍𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇𝗌 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖺𝗂𝗇𝖾𝗇𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝖺𝖼𝖼𝗎𝗆𝗎𝗅𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝗂𝗆𝗉𝗈𝗋𝗍𝖺𝗇𝗍𝖾 𝖽𝖾 𝗋𝖾𝗌𝗂𝖽𝗎𝗌 𝖽𝖾 𝖼𝗂𝗋𝖾 𝖻𝗅𝖺𝗇𝖼𝗁𝖾 𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝗆𝗂𝖾𝗅𝗅𝖺𝗍 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝗉𝗅𝖺𝗇𝗍𝖾𝗌, 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖺𝗂𝗇𝖺𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝗋𝖾𝖽𝗎𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖽𝖾 𝗅𝖺 capacité 𝗉𝗁𝗈𝗍𝗈𝗌𝗒𝗇𝗍hetique de la plante et cela rend aussi les 𝖿𝗋𝗎𝗂𝗍𝗌 𝗇𝗈𝗇 𝖼𝗈𝗆𝖾𝗌𝗍𝗂𝖻𝗅𝖾𝗌.

Comment lutter contre Paracoccus marginatus ?

 

La lutte contre Paracoccus marginatus est plus préventive. On conseille donc d’observer régulièrement les plantes pour détecter précocement les premiers individus. Paracoccus marginatus se multiplie vite et sa dispersion est favorisée par le vent. Voilà pourquoi on insiste sur une prospection régulière de la plantation.

L’irrigation par aspersion est aussi conseillée parce que cela favorise la tolérance de la plante aux attaques de Paracoccus marginatus.

 

En cas de forte attaque, une taille sévère des parties atteintes s’impose en détruisant les déchets végétaux.

Phanzu Kikaba Chadrack, Ingénieur agronome et chercheur

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