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Un chercheur estime que la production des asticots et leur utilisation en alimentation animale constituent une stratégie résiliente de lutter contre la malnutrition

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Les résultats obtenus montrent que la production des asticots et leur utilisation en alimentation animale constituent une stratégie résiliente de lutter contre la malnutrition. Elle constitue une des stratégies et approches qui répondent à la fois aux défis du développement durable à long terme et aux besoins immédiats en lien avec la survie et le bien-être des familles et des communautés.

C’est le chercheur Emmanuel Djamba Okenda dans son étude intitulée « Production et utilisation des asticots en alimentation de poisson, un moyen de résilience des exploitations agricoles face à l’insuffisance d’ingrédients riches en protéines ». Il l’avait présentée lors des conférences de 2019 à l’Université de Kinshasa et l’Université mariste de Kisangani sur le thème général de la résilience alimentaire et nutritionnelle en république démocratique du Congo.

Selon le chercheur, la production des asticots et leur utilisation débouchent sur deux finalités. Il s’agit du recyclage et valorisation des déchets agricoles, et de l’accessibilité à une excellente ressource protéique pour les animaux. Il ressort des résultats les éléments ci-après : Sur le plan de l’efficacité de production des asticots, les substrats formés L, DL et DLS à 75% Hi est plus riches en PB se sont montrés plus productifs en asticots que le substrat constitué de drêche (70% Hi et 26% de PB) ; Les régimes formés des asticots seuls se sont révélés peu performants sur le plan de la croissance des juvéniles, d’où la nécessité de les incorporer dans un aliment complet.

Pour le chercheur Djamba, l’utilisation des insectes ou leurs larves en alimentation humaine et animale est devenue une pratique résiliente qui suscite de plus en plus l’intérêt. Afin d’évaluer la possibilité de produire et utiliser les asticots comme ingrédients riches en protéines disponibles.

Il a signalé que les résultats de cette étude ont montré que le cycle de production des asticots est de 9 jours dans les conditions de Kinshasa (28,64°C et 77,91%). Les quantités d’asticots produites, le poids moyen d’un asticot et la productivité des substrats dépendent de la teneur en protéine du substrat.

JRB

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