Un autre défi à relever par Tshisekedi : Recadrer le travail de la Snel et de la Regideso
2 min readA maints endroits aujourd’hui à Kinshasa, la Société nationale d’électricité (SNEL) et la Régie de distribution d’eau (REGIDESO) sollicitent l’implication financière de leurs abonnés pour les approvisionner ou les réapprovisionner en eau et électricité.
Pourtant, sur les factures de ces deux entreprises publiques, il est clairement mentionné que les travaux de réparation des abonnés commencent à partir de leurs compteurs jusqu’à leurs domiciles. Et tous les travaux allant de leurs installations jusqu’aux compteurs reviennent à ces deux entreprises.
Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Bien des abonnés de la Snel et de la Regideso achètent des câbles et des tuyaux pour être alimentés en électricité et en eau. Tout refus de cette solution entraine les deux sociétés à l’immobilisme. Comme les abonnés tiennent à avoir l’eau et l’électricité, ils sont condamnés à s’exécuter.
Malgré cette implication dans le travail de la Snel et de la Regideso, ces abonnés n’ont aucune exonération. Ils auront leurs factures à la fin du mois et le non-paiement de ces dernières est un motif de coupure d’eau ou de courant.
Il est à craindre que l’implication financière des abonnés de la Snel et de la Regideso s’institutionnalise. Bien des Kinois disent déjà « si vous ne faîtes pas comme elles le demandent, nous n’aurons pas de courant ou de l’eau ». Ce fait entre déjà dans le comportement des abonnés de ces deux sociétés.
Pour son second mandat, le chef de l’Etat et son gouvernement sont appelés à recadrer le travail de la Snel et de la Regideso de façon à les obliger à accomplir leur travail comme il se doit c’est-à-dire de leurs installations jusqu’aux compteurs.
L’argument avancé par les agents de ces deux sociétés sur le terrain est le non approvisionnement de différentes directions dans la ville des matériaux servant à alimenter les abonnés en eau et en électricité. Le gouvernement est invité à mettre un terme à cette raison qui ne tient pas la route.
LP