Une étude permettra aux agriculteurs de la RDC d’améliorer la technique de conservation de la tomate
2 min readLes résultats obtenus dans cette étude permettront aux agriculteurs de la RDC d’améliorer la technique de conservation de leur produit; réduisant ainsi les pertes après récolte de la tomate produite. C’est à cette conclusion que trois chercheurs ont abouti dans leur étude intitulée « Evaluation and modeling of effects of parametersof osmotic dehydration of tomatoes(Lycopersicon esculentum) ». En français, le sujet peut être ainsi traduit : « L’évaluation et la modélisation des effets de paramètres de déshydratation osmotique de tomates (Lycopersicon esculentum)
Ces chercheurs ont pour noms Malakasa Madefu A.G., Sumbuzola E. et Kizungu Vumilia R. Ils proviennent du Département de Biochimie et Technologies Alimentaires du Centre Nucléaire Régional de Kinshasa (CREN-K), du Département de Chimie et des industries alimentaires, Faculté d’agronomie, de l’Université de Kinshasa, et de l’Institut national d’étude et recherche agronomique (INERA).
Le but de cette étude était d’évaluer l’influence de la concentration de la solution osmotique, de la durée et de la température de la solution osmotique en tant que variables de processus sur le transfert de masse lors de la déshydratation osmotique de la tomate (Lycopersicum esculentum).
L’objectif de ce travail était de trouver des moyens de conserver et de valoriser les tomates fraîches produites localement. Cette étude visait spécifiquement à évaluer l’effet des paramètres de fonctionnement (température, concentration de solution osmotique et durée du traitement) sur la perte d’eau et le gain de soluté lors de la déshydratation osmotique de la tomate et à modéliser ce phénomène afin d’en déduire les conditions optimales de fonctionnement.
Il sied de noter que le mot Osmotique vient du mot Osmose qui signifie un phénomène caractérisé par le passage de la solution la moins concentrée vers la solution la plus concentrée, lorsque deux liquides de concentration différente sont séparés par une membrane semi-perméable (c’est-à-dire laissant passer le solvant mais non la substance dissoute).
La modélisation de ce phénomène a permis de déduire les conditions optimales de déshydratation à suivre, afin d’atteindre les résultats attendus. Le modèle mathématique obtenu a permis aux chercheurs d’analyser des phénomènes réels et de prédire les résultats à obtenir lorsqu’il y a un changement des conditions de travail.
Le Papyrus