Selon la NASA, en Afrique, l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie et la Somalie seront inhabitables en 2050
2 min read« Les modèles de prévision climatiques de la Nasa tentent de déterminer les pays où l’indice wet bulb sera bientôt trop élevé pour survivre. Ce sera le cas du sud de l’Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L’est de la Chine, une partie de l’Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d’ici 2070. La Nasa prévoit le même sort pour certains États américains du midwest d’ici 50 ans, comme l’Arkansas, le Missouri et l’Iowa ».
Un article publié le dimanche 16 juin 2024 par Futura-sciences.com a livré cette information. La source signale que la Nasa a utilisé un indice thermique particulier et les données de ses satellites pour tenter de prédire les zones qui seront rendues inhabitables par le réchauffement climatique d’ici 30 à 50 ans.
La même source indique que pour mesurer le degré d’inconfort lié à la chaleur et le risque sur la santé, les scientifiques utilisent deux indices : l’indice de chaleur (heat index) qui combine la température de l’air ambiant et l’humidité relative à l’ombre, mais aussi le wet bulb (température du thermomètre mouillé), un indice moins subjectif et plus précis. Le wet bulb caractérise la température la plus basse d’un objet ou corps qui se refroidit lorsque l’humidité s’évapore de celui-ci. Cet indice mesure tout simplement la faculté de notre corps à se refroidir grâce à la sudation lors d’un temps chaud et humide. L’idée est ensuite de définir à partir de quel niveau notre corps n’arrive plus à se refroidir : c’est à partir de ce niveau-là que le risque de mort devient réel.
Cependant, les chercheurs précisent que le risque de décès est présent même avec des indices plus bas que celui de 35 °C. Lors de la vague de chaleur de juin 2021 au nord-ouest des États-Unis et à l’ouest du Canada (1.400 morts estimés), le wet bulb n’a pas dépassé les 25 °C. L’indice témoigne en effet d’un danger pour la santé dès qu’il dépasse les 12 °C en dessous de la température corporelle normale, la température du corps se situant aux environs de 37 °C.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) estime qu’avec une augmentation de la température globale du globe de 1,5 °C d’ici la fin du siècle par rapport au niveau préindustriel, la fréquence des épisodes de chaleur extrême sera multipliée par quatre.
LP
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