RDC : Une ONG s’engage à restaurer les espèces agroforestières indigènes de la forêt de Mayumbe
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La forêt de Mayumbe dans la province du Kongo central fait face à une situation préoccupante, marquée par la déforestation et la dégradation. Pour remédier à cette situation, le Centre d’engagement des paysans (C.E.P) s’est relancé il y’a deux mois aux activités de sauvegarde de la forêt et aux travaux d’installation des pépinières des espèces indigènes (Prioria balsamifera (Tola), Terminalia superba( Limba), Entadrophragma angolens(tiama), Pteleopsis hylodendron(bois rose), Milletia laurentii(wenge), Staudtia camerounensis) pour Régénérer les forêts du Mayumbe au Kango central ( Nsioni et Tshela)
Le site de l’ONG qui livre cette information indique que ces travaux ont pour objectifs de donner la valeur d’une restauration de la forêt du Mayumbe favorisant la biodiversité, en d’autres termes une restauration qui intègre une grande diversité d’espèces indigènes.
Ils ont décidé de cette approche par le fait que ces espèces sont naturellement adaptées à la région et aussi pour une conservation de la biodiversité et faire revenir les espèces en voie de disparition, générer de nouvelles informations sur les espèces peu étudiées et donner les valeurs aux plantes médicinales et culturelles.
Il convient de souligner que les espèces indigènes sont celles qui sont naturellement présentes dans une région géographique donnée. Elles ont évolué et se sont adaptées aux conditions climatiques, géographiques et écologiques spécifiques de cette région.
Signalons que la forêt de Mayumbe est l’une des plus grandes forêts d’Afrique centrale, couvrant une superficie d’environ 30 000 km². Elle abrite une biodiversité exceptionnelle, avec une grande variété d’espèces animales et végétales, dont certaines sont endémiques. Elle joue un rôle crucial dans la régulation du climat, la protection des bassins versants et la préservation de la biodiversité.
JRB