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RDC : Une étude montre l’efficacité de Moringa Oleifera Lam dans le traitement des eaux de surface

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Une étude a démontré l’efficacité des extraits en poudre de graines de Moringa Oleifera Lam à Kenge, dans la province du Kwango, en  RDC, dans le traitement des eaux de surface.

Les chercheurs Cush Ngonzo Luwesi, Frédérick Mulwele Ndombe, Dieudonné Musibono Eyulanki, Théophile Mbemba Fundu, Ruffin Kikakedimau Nakweti et Rigobert Lunga Zola l’ont dit dans une étude intitulée « Évaluation de l’efficacité du traitement phytochimique des eaux de surface à base d’extraits en poudre de
Graines d’amande Moringa Oleifera Lam à Kenge, RDC
 », publiée en mai 2019, dans le journal scientifique Biomedical.

Le but de cette étude était d’évaluer les propriétés physico-chimiques et les qualités microbiologiques de la poudre de graines de Moringa Oleifera Lam dans les eaux de surface.

Ces chercheurs ont justifié leur étude par le fait que les populations rurales et périurbaines de la RDC sont censées boire de l’eau de surface même si aucun test chimique n’a été entrepris pour en témoigner la qualité. Cette eau est la cause de plusieurs maladies d’origine hydrique.

A titre d’illustration, ils ont souligné le fait que le pH de diverses sources d’eau se sont avérées acides et inférieures aux normes de l’OMS, ainsi que leurs températures qui, en principe, devrait être d’environ 25 ° C (OMS, 1994).

Cette étude a échantillonné six sources d’eau dans la ville de Kenge. Ces échantillons ont été traités à l’aide de graines de Moringa Oleifera Lam pour vérifier l’efficacité et évaluer l’activité antibactérienne de ce traitement phytochimique.

Les résultats obtenus montrent une zone d’inhibition de l’activité bactérienne de l’ordre de 21 mm pour Staphylococcus aureus, 16 mm pour Salmonella typhi et 10 mm pour Escherichia coli, en moyenne. Cela confirme les vertus de l’activité antibactérienne de Moringa Oleifera Lam, qui est aussi surnommée «plante-pharmacie» ou «arbre de vie», lorsque cette plante est ajoutée à l’eau.

Ces scientifiques estiment que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour améliorer considérablement des méthodes de désinfection phytochimique de l’eau.

JRB

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