RDC : Une étude estime que la lutte contre l’anémie devrait se concentrer sur le traitement des affections inflammatoires et des maladies infectieuses chez les enfants dans certains contextes
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La lutte contre l’anémie devrait se concentrer sur le traitement des affections inflammatoires et des maladies infectieuses chez les enfants dans de tels contextes, cette recommandation est des chercheurs Branly Mbunga Kilola, Mala Ali Mapatano, Tor Strand, Elin Lovise Folven Gjengedal (author, Pierre Zalagile Akilimali et Ingunn Marie S Engebretsen.
C’est dans une étude intitulée en anglais « Prevalence of Anemia, Iron-Deficiency Anemia, and Associated Factors among Children Aged 1–5 Years in the Rural, Malaria-Endemic Setting of Popokabaka, Democratic Republic of Congo: A Cross-Sectional Study » (Prévalence de l’anémie, de l’anémie déficiente en fer et des facteurs associés chez les enfants âgés de 1 à 5 ans dans le cadre rural d’endémie palustre de Popokabaka, en République démocratique du Congo : une étude transversale). L’étude a été publiée dans le site de l’Ecole de santé publique de l’UNIKIN..
Pour les chercheurs, la carence en fer, la principale cause d’anémie et la carence nutritionnelle la plus courante dans le monde, n’est pas bien signalée chez les enfants dans les milieux d’endémie palustre, et on sait peu de choses sur sa contribution à l’anémie dans ces milieux. D’où l’objectif de ce travail était d’évaluer la prévalence de l’anémie, le rôle de la carence en fer à l’aide de plusieurs paramètres et les facteurs associés à l’anémie dans une zone rurale d’endémie palustre.
Ils ont mené une étude transversale communautaire sur 432 enfants âgés de 1 à 5 ans de la zone de santé de Popokabaka, en RDC. Les caractéristiques sociodémographiques, les antécédents médicaux, les paramètres anthropométriques et les paramètres biochimiques ont été pris en compte.
La prévalence de l’hémoglobine et du paludisme a été évaluée à l’aide de tests sanguins capillaires rapides par piqûre au doigt sur le terrain. Des échantillons de sang veineux ont été analysés pour la ferritine sérique, le fer sérique, la capacité totale de fixation du fer et la protéine C-réactive (CRP) dans un laboratoire. L’anémie a été trouvée chez 294 des 432 (68 %) patients. Le paludisme a été retrouvé chez 375 sur 432 (87 %) et la carence en fer chez 1,8 % selon le diagnostic par la ferritine ajustée seule et dans 12,9 % selon la saturation de la transferrine, ont-ils écrit.
Signalons que la ferritine est une protéine qui se trouve à l’intérieur des cellules et se lie au fer, de sorte à ce qu’il soit disponible en cas de besoin. Elle est présente dans le foie, la rate, les muscles squelettiques, la moelle osseuse et dans la circulation sanguine en plus petite quantité.
Les chercheurs ont souligné que les indicateurs de la carence en fer n’étaient pas significativement corrélés avec de faibles taux d’hémoglobine. Le paludisme, la fièvre et une CRP > 5 mg/L étaient des facteurs majeurs associés à l’anémie à Popokabaka.
LP