RDC : Une école de guerre a ouvert ses portes à Kinshasa
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Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, a procédé le mardi 5 janvier 2021 à l’ouverture de l’Ecole de guerre (EGK) de Kinshasa -E au site du Centre supérieur militaire (CSM) dans la Commune de Ngaliema.
Cette Ecole de Guerre a pour but de former des futurs cadres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) . La première promotion accueille 25 stagiaires notamment de la force navale, de la force aérienne des FARDC ainsi que de la police nationale congolaise de janvier à juillet 2021. Sur le plan régional, EGK accueillera aussi des stagiaires étrangers qui seront admis selon les textes en la matière. C’est une école de troisième degré qui accueillera aussi les gradés du Collège des Hautes Études de Stratégies et de Défense (CHESD).
Rappelons que c’est au cours de son discours devant le congrès le lundi 14 décembre 2021 que le chef de l’Etat avait annoncé le lancement de cette école de guerre.
Cette école sera dirigée par le Général de Brigade Muland Nawej Godefroid, nommé commandant de l’école de Guerre de Kinshasa. Il a été nommé la veille par le chef de l’Etat. Ce dernier a nommé aussi le Général de Brigade Kankenza Jean-Claude en qualité de chef d’Etat-major du groupement des Ecoles supérieures militaires
Une école de guerre, selon Wikipedia,, a pour vocation de préparer les officiers supérieurs à assumer des responsabilités d’état-major, de commandement et de direction au sein de leur armée d’appartenance, des organismes et états-majors interarmées ou interalliés et à tout autre poste où s’élabore et s’exécute la politique de défense
Dans le site de l Ecole de guerre de Paris, il est dit que L’École de guerre développe un projet centré sur chaque officier, qui tient compte de ses expériences passées et de ses orientations de carrière future, et qui le positionne en acteur de sa formation. Elle propose à ces officiers de conforter leur culture générale militaire pour décrypter les clés du monde qui les entoure, elle fait effort sur les méthodes, qui permettent de valoriser leurs connaissances, et elle met l’accent sur l’expression orale et écrite pour accroître leur capacité à convaincre. Elle prépare ainsi des chefs compétents au leadership affirmé, qui commanderont demain les régiments, les bateaux ou les bases aériennes des armées françaises.
Espérons que de cette école de guerre va sortir des stratèges militaires qui vont redorer le blason terni des FARDC qui ont souvent recours aux forces étrangères pour bouter en dehors du pays des milices étrangères qui ont envahi l’est du pays.
LP