RDC : Un niveau élevé d’uranium conduit Glencore à suspendre l’exportation du cobalt de son projet Kamoto
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« La présence d’uranium a récemment été détectée dans l’hydroxyde de cobalt produit dans le projet Kamoto à des niveaux dépassant la limite acceptable autorisée pour l’exportation du produit par le biais des principaux ports africains. A ce jour, la production totale de cobalt touchée par la suspension de la vente s’élève à 1472 tonnes de cobalt fini. Les faibles niveaux de radioactivité détectés dans l’uranium à ce jour ne présentent aucun risque pour la santé et la sécurité ». C’est un communiqué de l’entreprise Glencore daté du 6 novembre 2018.
Le géant anglo-suisse de négoce, courtage et d’extraction de matières premières Glencore s’exprimait ainsi pour annoncer la suspension jusqu’à nouvel ordre de l’exportation et de la vente de cobalt de son projet Kamoto en RDC.
La production de cobalt sur le projet Kamoto devrait se poursuivre sans réduction de la quantité produite. La Société affirme qu’elle mène actuellement des enquêtes supplémentaires pour identifier la source de l’uranium et explore différentes options pour atténuer l’impact de la suspension des ventes.
Selon l’entreprise, le projet Kamoto a l’intention de construire un système d’échange d’ions afin d’éliminer l’uranium du cobalt produit sur ce projet. Le système Ion Exchange devrait être mis en service d’ici la fin du deuxième trimestre 2019 sous réserve de l’obtention des approbations nécessaires. La production de cobalt finie sera stockée sur site et traitée dans le système d’échange d’ions une fois la construction terminée. Une fois le système Ion Exchange mis en service, le traitement et la vente du cobalt stocké sur le site devraient être achevés avant la fin du quatrième trimestre de 2019. Le coût de la construction du système Ion Exchange devrait s’élever à environ 25 millions de dollars américains.
Le Papyrus