RDC : Tshisekedi a encouragé la mise en place d’une task-force multi-acteurs chargée de structurer un programme carbone
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Selon le compte-rendu de Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias et Porte-parole du Gouvernement, dans la communication du Chef de l’Etat, il a été question de la valorisation des actifs environnementaux de conservation de la nature. C’est sur ce point que Tshisekedi a encouragé la mise en place d’une task-force multi acteurs chargée de structurer un programme carbone et biodiversité de conservation… Ci-dessous cet extrait.
La République démocratique du Congo est l’un des six pays dits « méga- divers », détenant les plus grandes richesses en biodiversité de la planète. Les aires protégées couvrent actuellement 323 623 km², soit environ 14% du territoire national, l’objectif étant d’atteindre 17 %, ce qui correspondrait environ à 40 millions d’hectares.
Le Président de la République a précisé que ces aires protégées préservent un patrimoine naturel unique ; et conformément à nos engagements souscrits à la COP 15 de la Biodiversité à Montréal, notre pays devra consacrer d’ici 2030 jusqu’à 30 % de l’espace national à la conservation de la biodiversité, y compris les zones à haute valeur comme les tourbières.
Pour atteindre ces objectifs, il est urgent de mobiliser des financements conséquents à même de soutenir les efforts gouvernementaux de conservation de la nature au bénéfice des populations locales et de l’humanité.
Il a encouragé les initiatives de capitalisation des opportunités des crédits carbone et biodiversité et la structuration des projets ambitieux de monétisation des services écosystémiques de nos aires protégées pour financer le développement local à faible impact sur la biodiversité.
Le Premier Ministre a été encouragé à procéder à la mise en place d’une task-force multi-acteurs chargée de structurer un programme carbone et biodiversité de conservation et d’augmentation de nos aires protégées, intégrant également les tourbières. Ladite taskforce devra réunir les experts des Ministères sectoriels concernés ainsi que les établissements publics en charge des aires protégées, le secteur privé, la société civile et les populations autochtones.