RDC: L’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique
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L’Institut National pour l’Etude Agronomique au Congo (INEAC), aujourd’hui
Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomiques (INERA) a été créé le 22 décembre 1933 par Arrêté Royal et a joué un rôle vital dans le développement économique de la République Démocratique du Congo. Le siège de l’INERA est dans son bâtiment qui abrite aussi le ministère de l’Environnement et l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) à Kinshasa.
Dès sa création, l’INERA grandit rapidement en importance et vers 1950, il eût la réputation d’être l’un des meilleurs Instituts de recherche agronomique dans les tropiques.
Il disposait d’un réseau de 37 Stations et Centres dont 32 se trouvaient en République Démocratique du Congo et les autres repartis entre le Rwanda et le Burundi. Les années qui ont suivi l’indépendance ont été marquées par de nombreux troubles. Ceux-ci ont été à la base du départ massif des cadres expatriés, à la détérioration et destruction des infrastructures de recherche selon les Stations.
Après la restructuration du système de recherche agronomique décidée par le Gouvernement en juin 1985, le réseau de la recherche a été ramené à 5 Centres de recherche et 4 Stations expérimentales repartis dans les grandes zones écologiques du pays. Les Stations non retenues ont été soit mises en veilleuse, soit cédées en location-gérance à des partenaires présentant une certaine crédibilité.
L’INERA est la seule Institution scientifique nationale disposant d’une très longue expérience dans le domaine agronomique en République Démocratique du Congo et possédant une infrastructure conséquente capable de révolutionner l’agriculture congolaise.
Vision
Dans le passé tout comme présentement, la vision de l’INERA a été toujours d’améliorer les connaissances des agriculteurs qui se lancent dans entrepreneuriat. En d’autres termes, proposer de nouvelles technologies et de nouvelles méthodes de recherche à la communauté congolaise.
Mission
La mission de l’INERA est d’épauler le gouvernement dans la politique agricole qu’il met en place. Hier c’était l’appui au programme de suffisance alimentaire, aujourd’hui c’est plutôt la sécurité alimentaire pour tous les congolais.
Objectifs
Hier tout comme aujourd’hui, les objectifs de l’INERA sont: -Amélioration variétale et diffusion des semences au stade de base
-Amélioration génétique animale et diffusion des technologies
-Tester les technologies éprouvées en vraie grandeur sous forme des plantations, fermes, etc.
Rôle
L’INERA a toujours joué le rôle d’expert en matière agricole du gouvernement. C’est le fournisseur des matériels génétiques sur lequel devrait s’appuyer toute la production nationale.
Contraintes
L’INERA a une administration classique qui n’est pas une administration de la recherche. Il y a 20 ans, la charge de la recherche s’évalue à 8% tandis que celle du personnel est de 70%. Les 22% vont à l’entretien des infrastructures trop vastes. La situation ne s’est pas améliorée depuis lors.
Depuis 30 ans il n’existe plus de budget destiné à l’investissement et au renouvellement des équipements scientifiques. L’administration est donc absorbée par des préoccupations administratives et financières. Elle s’est occupée moins de la sélection et du suivi scientifique des programmes. Les Directeurs généraux qui se succèdent reconnaissent que dans les réunions des Comités de gestion, il n’a jamais été explicitement question des problèmes scientifiques. L’INERA accuse une insuffisance dans la diffusion des résultats. Ceci malgré qu’il existe des résultats intéressants annoncés dans des rapports annuels non largement diffusés.
De manière générale, la communication avec les utilisateurs (paysannat, plantations, projets de développement, enseignants, planificateurs) est peu institutionnalisée. Cela n’est pas toujours par manque de technologie à diffuser mais plutôt de l’agent vulgarisateur.
Liste des centres et stations
Station de Kiyaka ; centre de recherche de Mvuazi ; station de Luki ; station de
Gimbi ; station de Kondo ; centre de recherche de Gandajika ; station de Mukumari ; station de Kipopo ; station de Boketa ; station de Bongabo ; centre de recherche de Nioka ; station de Lekwa ; station de Mont –Hawa ; station de Bambesa; centre de recherche de Yangambi ; centre de recherche de Mulungu ; station de N’Gazi ; station de N’Dihira ; station de Yaekama ; station de Kibangula.
Le Papyrus
Le peuple doit faire pression sur lui pour qu’il abandonne ce projet qui nous affaibli énomiquement. Dejà ici à l’est nous sommes envahis par des produits agricoles venant de pays voisins à cause de la cepgl. Des produits que nous sommes pourtant capable de produire?
Est-ce qu’il y a t-il une possibilité de créer une station de recherche? Si oui comment proceder
Il est possible de construire une station de recherche. Pour cela, il convient de prendre contact avec le secrétariat général du ministère de la Recherche scientifique