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RDC : Les maladies virales de manioc ont touché la province de la Tshopo

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Que e ce soit la striure brune ou la mosaïque africaine de manioc ou les maladies virales provoquées par des virus et transmises par la mouche blanche, propagée par la mouche blanche et par les boutures contaminées, depuis la Tanzanie en 1938, et aujourd’hui en 2022 nous en parlons à Kisangani et la maladie est en train de progresser de l’est vers l’ouest de la République. La RDC est déjà touchée, la Tshopo est touchée, donc nous devons vivre avec et prendre des dispositions pour que le manioc ne disparaisse pas. Il n’y a pas de remède curatif.

Ces propos sont de Godefroid Monde, le directeur pays du programme Wave, rapportés par Radio Okapi le vendredi 22 avril 2022.

Il les a prononcés lors du lancement d’une campagne de sensibilisation multidimensionnelle sur les maladies virales de manioc, sur le thème « Ensemble sauvons notre manioc » par l’Institut facultaire des sciences agronomiques (IFA)/ Yangambi, à travers son programme dénommé Central and west African Virus Epidemiology (WAVE/ IFA Yangambi), le vendredi 22 avril 2022 à Kisangani, dans la province de la Tshopo,.

En clair, les maladies virales contre le manioc ont touché la province de la Tshopo et se propageraient de l’est à l’ouest.

Godefroid Monde a affirmé que ces maladies qui détruisent la culture du manioc n’ont pas de remèdes curatifs. Toutefois, les producteurs, les chercheurs, les consommateurs ainsi que les décideurs doivent être informés sur les dispositions préventives à prendre pour ne pas faire disparaître la culture du manioc dans nos milieux.

Pour le numéro 1 de Wave, la solution reste dans la prévention. La prévention qui consiste à utiliser les boutures saines, à éviter d’utiliser des boutures déjà infectées de la mosaïque, à observer de bonnes pratiques culturales et à procéder à l’indexage des semences, notamment des boutures avant de les planter. Nous devons multiplier les boutures saines, résistantes et améliorées et les disponibiliser aux agriculteurs. Voilà pourquoi nous travaillons avec les agrimultiplicateurs. Les agrimultiplicateurs multiplient, SENASEM certifie, ces boutures-là nous les mettons à la disposition des producteurs , a-t-il dit.   

LP

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