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RDC : Les autorités ne profitent pas de pluies pour prendre soin des infrastructures routières

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Plusieurs coins du pays vivent au rythme de la saison des pluies. Celles-ci n’ont pas que des inconvénients, il y a aussi de nombreux avantages. Elles permettent aux autorités entre autres de déceler quelques problèmes ici et là.

Une pluie diluvienne s’est abattue sur la ville de Kinshasa le jeudi 19 novembre 2020. Ceux qui étaient le long du tronçon de l’avenue Kasa-vubu allant de Pont Cabu au rond-point Victoire ont vécu un calvaire. Ils marchaient dans l’eau tout le long de ce tronçon. Les véhicules « naviguaient » plus qu’ils ne roulaient. Beaucoup de motos sont tombées en panne.

La pluie a permis aux autorités tant locales que nationales à faire un curage total des caniveaux pour permettre une bonne circulation de l’eau. Ce que quelques kinois ont vu le jeudi 19 novembre n’est que le résultat de l’absence de curage des caniveaux le long des avenues à Kinshasa. La situation est criante au niveau même du rond-point Victoire dans sa partie située dans la commune de Kasa-vubu. A peine reconstruit, le macadam risque d’être emporté le plus tôt possible suite à l’action de l’eau. Le curage des caniveaux s’avère capital pour protéger les infrastructures routières.

Au regard de ce qui se passe dans les artères de Kinshasa pendant et après la pluie, on peut affirmer sans crainte d’être contredit que l’Opération Kin Bopeto, lancée par le gouverneur de la ville pour l’assainir est encore au point mort. Il est appelé à s’entourer de quelques scientifiques et techniciens pour l’aider à avancer.

Ce qui est bon pour la ville de Kinshasa l’est également pour d’autres parties du pays. Selon certains médias, une pluie s’est abattue le mercredi 18 novembre 2020 sur Kalehe. Le ruissellement des eaux dans les hauts plateaux de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, a entrainé des coulées de boue sur la route nationale n’2 reliant Bukavu à Goma, au niveau de Kanynuyi, dans le village de Bushushu. Le trafic a été interrompu pendant plusieurs jours. L’Officie de route y est vivement attendu pour évaluer la situation et permettre la reprise du trafic.

Là où le bât blesse c’est de voir les autorités locales et nationales cherchaient des solutions sans associer les centres et instituts de recherche du pays. Ils peuvent apporter des solutions de longue durée aux différents problèmes qu’affrontent les centres urbains.

JRB

 

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