RDC : Le Programme national de lutte contre le diabète pointé du doigt à l’absence des statistiques
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« Nous avons des privés tout comme des confessions religieuses qui s’adonnent à la prise en charge sans que le programme national ne puisse être le gestionnaire de tous ces centres. Ce qui fait que chacun qui soigne son diabétique ne peut pas fournir des statistiques fiables. Nous devons savoir qu’à Kinshasa les consultations en diabète sont devenues de plus en plus nombreuses. C’est un problème de santé publique », a affirmé le Dr Guy Mbenza, diabétologue et président de l’association « Vaincre le diabète au Congo » pour exprimer la difficulté qu’éprouvent les experts pour élaborer des statistiques. Signalons qu’en 2015, les malades constituaient plus ou moins 7% de la population
Il a fait cette déclaration à l’occasion de la journée mondiale du diabète célébrée le mercredi 14 novembre sous le thème « diabète et famille ». Selon les spécialistes en santé, la situation de cette maladie est préoccupante en RDC avec un taux toujours croissant des malades. S’agissant de la prise en charge des malades, quelques hôpitaux et centres de santé, avec l’appui des partenaires extérieurs, assurent le service.
Le constat des professionnels de santé est, dans l’ensemble, pessimiste au vu d’une véritable explosion de cas, après un tour dans les centres hospitaliers de la ville de Kinshasa. De nombreux nouveaux malades arrivent dans les centres de la ville malheureusement après avoir passé trop de temps entre des mains inexpertes. Les personnes affligées du diabète se fient plus aux conseils de voisins et aux spots de publicités médicales des tradi-praticiens, qui ont envahi les organes de presse de l’audiovisuel.
Les professionnels de santé déplorent en plus le relâchement de la discipline des anciens malades sur l’observation des régimes alimentaires avec l’exclusion des boissons sucrées et des friandises très appréciés par eux. Des malades crédules se réfugient chez des guérisseurs tradi-modernes ou tradi-praticiens aux pratiques suspectes. Des diabétiques convaincus de leurs guérisons après une certaine rémission se ruent sur les sucreries avec comme conséquence la dégradation rapide de leur état. Certains malades rescapés demandent un meilleur contrôle de publicités à connotations médicales.
Le Papyrus