RDC : Le ministère de l’Agriculture lance du 29 juillet au 30 août 2024 la campagne agricole 2024

Le ministre de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, Grégoire Mutshaili,  a annoncé au Conseil des ministres qu’il entend lancer, du 30 juillet au 30 août 2024, la campagne agricole sur l’ensemble du territoire national. L’information a été livrée dans le compte-rendu du Conseil des ministres du vendredi 12 juillet 2024 par Augustin Kibassa Maliba Ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Le ministre a rappelé que la campagne agricole est une activité qui consiste d’abord à sensibiliser les agriculteurs, populations rurales et acteurs de développement agricoles (agropoles, coopératives, fondations agricoles, unions d’agriculteurs, entreprises et entrepreneurs agricoles) sur l’importance de la relance des filières maraîchères, vivrières et pérennes porteuses, sur les effets et impacts socioéconomiques visibles attendus de cette relance, en conformité avec le programme d’actions du Gouvernement pour 2024-2028.

Beaucoup d’agriculteurs du Plateau des Bateke resteront peut-être en chômage à cette date. Peut-être que l’initiative prise par la Ministre des Droits humains va aboutir à une solution pour eux. La ministre a présenté deux ootes d’information au cours de ce  conseil des ministres. Parmi ces notes, il y a celle relative aux pistes des solutions au conflit ethno-tribal entre les Teke et les Yaka, dans laquelle quelques propositions allant dans le sens d’assurer la cohabitation pacifique entre ces deux peuples a été présentée.

Le ministre de l’agriculture a abordé la question relative aux dispositions urgentes à prendre pour atténuer et juguler la pénurie du maïs qui pourrait s’aggraver pendant la période de soudure de fin août à fin décembre 2024.

Pour lui, il est question de réduire sensiblement l’écart entre l’offre et la demande afin de renforcer la résilience des ménages face à la crise de farine de maïs et d’éviter ainsi une crise sociale ou le risque de compromission de la paix sociale et de la sécurité de l’Etat. Assorties de propositions de solution, ces dispositions sont pensées en mode d’urgence à court terme.

Le ministre a abordé la question liée à la production des semences améliorées pour hausser le potentiel de substitution aux importations. Cette relance de la production de semences de maïs va se faire en conjonction avec les initiatives qui sont en place avec les partenaires techniques et financiers, dans certaines provinces cibles d’intervention, et en conjonction avec l’Institut National d’Etude et de Recherche Agronomiques (INERA) et les Facultés d’agronomie.

JRB