RDC : Le cas de COVID-19 à Kinshasa, pas de panique
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Le ministre de la Santé, Eteni Longondo, a annoncé un premier cas de coronavirus à Kinshasa à Kinshasa le mardi 10 mars 2020. C’est un sujet congolais de 52 ans revenu de France le dimanche 8 mars 2020.
Le malade a été gardé à l’hôtel Belle Vue dans la commune de la Gombe. Contacté par téléphone, un agent de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) a signalé à Papyrus que le cas a été consigné quelque part et qu’il n’était pas la voix autorisée pour nous indiquer le lieu. Le site de Kinkole susceptible de mettre en quarantaine les malades de coronavirus est encore en construction, selon des informations recueillies par le Papyrus.
Le malade est mis en quarantaine dans un pavillon spécial aménagé à l’hôpital sino-congolais de la commune de N’Djili.
Reste à savoir si les services de santé publique seront en mesure de retrouver et d’isoler tous les contacts du monsieur depuis son arrivée jusqu’à la détection de la maladie.
Il faut faire en sorte qu’il n’y ait pas un vent de panique à Kinshasa, une ville de plusieurs milliers d’habitants. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait le constat que cette période de crise génère du stress dans la population. Il a publié des considérations relatives à la santé mentale qui ont été élaborées par son Département de la santé mentale pour soutenir le bien-être mental et psychologique pendant l’éclosion de COVID-19.
Elle a indiqué que le COVID-19 a affecté et est susceptible d’affecter des personnes de nombreux pays, dans de nombreuses zones géographiques. Ne l’attachez à aucune ethnie ou nationalité. Soyez empathique envers ceux qui ont été touchés, dans et depuis n’importe quel pays, ceux qui ont la maladie n’ont rien fait de mal.
Ensuite de ne pas faire référence aux personnes atteintes de la maladie en tant que «cas COVID-19», «victimes» «familles COVID-19» ou «malades». Ce sont «des gens qui ont COVID-19», «des gens qui sont traités pour COVID-19», «des gens qui se remettent de COVID-19» et après avoir récupéré de COVID19, leur vie continuera avec leur travail, leur famille et leurs proches ceux.
L’OMS recommande aussi d’éviter de regarder, de lire ou d’écouter des nouvelles qui vous rendent anxieux ou en détresse; rechercher des informations principalement pour prendre des mesures pratiques pour préparer vos plans et vous protéger ainsi que vos proches. Recherchez les mises à jour des informations à des moments précis de la journée une ou deux fois. Le flux soudain et presque constant de reportages sur une épidémie peut inquiéter quiconque. Obtenir les faits. Rassemblez des informations à intervalles réguliers, depuis le site Web de l’OMS et les plateformes des autorités sanitaires locales, afin de vous aider à distinguer les faits des rumeurs.
Enfin, l’OMS nous demande de nous protéger et de soutenir les autres. Aider les autres en cas de besoin peut profiter à la personne qui reçoit du soutien ou de l’aide.