Parc de Salonga : les buffles de foret de nouveau visibles
2 min readBonne nouvelle. Les buffles de forêt sont de nouveau visibles au parc national de Salonga. Le troupeau a été aperçu au niveau du bloc nord de ce parc après avoir disparu depuis 10 ans, sans le moindre signe de vie.
En effet, grâce à des images de camera traps prises le 4 juin 2024, l’organisation Salonga Conservation Initiative (SCI) a apporté une preuve de la présence de cette espèce à Etate près de la station de Watsikengo à la lisière du Bloc nord, annonce le bulletin mensuel du Parc National de la Salonga.
Il est à noter que des études et observations plus approfondies sont nécessaires pour déterminer la taille de cette population, sa distribution géographiques et d’autres données spécifiques en rapport avec cette espèce au sein de la Salonga, poursuit la même source.
Le parc national de la Salonga, la plus grande réserve de forêt tropicale humide d’Afrique
Il est à noter que le parc national de Salonga a été créé en 1970 sur les provinces du Bandundu, de l’Équateur et du Kasaï-Occidental. A ses début, cette réserve fut créée principalement pour sauver le Bonobo et l’Éléphant de forêt d’Afrique. Ses 36 000 km2 de superficie en font le plus vaste parc du pays, la plus grande réserve mondiale de forêt tropicale humide en Afrique et le second parc national au monde (après le parc canadien de Wood Buffalo).
Accessible que par voie d’eau, le parc national de Salonga abrite des espèces endémiques menacées dont le paon du Congo, le chimpanzé nain ou « Bonobo », l’éléphant des forêts et le gavial africain, aussi connu sous le nom de faux crocodile. Au moins 15.000 Bonobos vivent encore dans le parc. Il y a également 16000 éléphants recensés.
Depuis 2016, le WWF est partenaire de l’ICCN pour la gestion du parc national de Salonga. En plus, celui-ci a été retiré de la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO depuis le 19 juillet 2021. En effet, l’amélioration de l’état de conservation et la décision du Gouvernement congolais d’abandonner les blocs pétroliers qui chevauchent le parc ont été à l’origine de cette décision.
Ecoverte.info du 3 août 2024