Les conditions climatiques seraient à la base de la faible production du blé à Lubumbashi
2 min readDans une étude intitulée « Essai d’évaluation de nouvelles variétés de blé en provenance de CIMMYT dans les conditions édaphoclimatiques de Lubumbashi », le chercheur Boboto Nyabolondo Blaise, un ingénieur agronome, a rapporté que les résultats obtenus révèlent que 83 variétés provenant de CIMMYT n’ont pas un comportement similaire pour tous les paramètres observés, c’est ainsi qu’on peut dire que les conditions climatiques de Lubumbashi peuvent être aussi à la base de la baisse du rendement.
CIMMYT qui n’est pas expliqué dans le texte serait probablement un centre de traitement et/ou d’amélioration du blé.
Le chercheur a signalé que l’essai a été installé suivant un dispositif en blocs complets randomisés comprenant 2 répétitions de 83 variétés de blé. Les caractères agronomiques tels que le taux de levée, nombre de talles, nombre d’épi par m2, longueur de l’épi, hauteur de la plante à 40 jours, hauteur finale, poids de milles grains, ainsi que le rendement(t/ha) ont été observées et leurs données ont été prises par ordre chronologique de leur apparition et soumis à l’analyse de la variance.
La dégénérescence du matériel disponible est l’une des principales causes de la baisse de rendement. C’est en vue d’accroitre le rendement du blé, que le chercheur a initié cet essai qui a été conduit au cours de la saison culturale 2012-2013 à la ferme Kassapa en vue d’évaluer les nouvelles variétés de blé en provenance de CIMMYT dans les conditions édaphoclimatiques de la ville de Lubumbashi.
Selon le chercheur, la production agricole, plus particulièrement la production vivrière congolaise est insuffisante au point que notre pays doit recourir à l’importation de certains produits dont le prix alimentaires augmente, sans cesse et que la sous alimentation est une préoccupation dans certaines provinces. En République Démocratique du Congo, les rendements demeurent toujours faibles et varient d’une région à une autre. Dans la province du Katanga, la production du blé est faible et le déficit est compensé par les importations de farine de froment. Cette situation crée une insécurité alimentaire à environ 9 millions d’habitants, ce déficit presque permanent était généralement comblé par des importations provenant de l’Afrique Australe.
Si les conditions climatiques de Lubumbashi pouvaient être à la base de la baisse du rendement de la production du blé, comment peut-on envisager l’amélioration de la production tant les conditions climatiques restent immuables ?
JRB