Le professeur Patience Ngelinkoto : « Les antibiotiques ont prolongé la vie de l’homme, ils risquent aujourd’hui de l’écourter »
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Les antibiotiques ont prolongé la vie de l’homme, mais ils risquent aujourd’hui et dans l’avenir de l’écourter, a dit Madame le professeur Patience Ngelinkoto Bokango de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), le vendredi 16 novembre 2018 lors de l’atelier d’échange d’informations et d’expériences scientifiques sur les antibiotiques et résistance antimicrobiennes, au collège Boboto à Kinshasa. Organisé dans le cadre de la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques par le Programme de Renforcement des Capacités en Enseignement et Recherche en Sciences de l’Environnement (PRCERSE), cet atelier est placé sous le haut patronage de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Intervenant sur le thème « Voies d’entrée des résidus d’antibiotiques dans l’environnement, diffusion et impact », le professeur patience Ngelinkoto a souligné le fait que les voies d’entrée sont consécutives au cycle de vie de ces antibiotiques. Le cycle de vie prend en compte toutes les activités qui entrent dans la fabrication, l’utilisation, le transport et l’élimination de ces produits.
Elle a poursuivi en indiquant que parfois ces déchets sont mal gérés et jetés dans l’environnement. C’est ce qui justifie leur présence dans l’environnement, notamment dans les rivières, les décharges, les poubelles etc. Ainsi, on retrouve les antibiotiques là où l’on ne devrait pas les retrouver.
Pour l’oratrice, les antibiotiques ont un impact sur la faune et la flore. L’Ofloxacine par exemple est toxique pour les bactéries, la Sulfamide l’est pour les invertébrés, la chlorotétracyline l’est plus pour les algues.
Elle s’inquiète du fait que la plupart des antibiotiques ont un facteur de bioconcentration élevé. La propagation des facteurs de résistance aux antibiotiques dans l’environnement est une forme de pollution émergente de plus en plus préoccupante.
JRB