Le ministre de l’ESU confirme la fermeture des facultés de médecine non viables
2 min readAu cours de l’émission « le Débat » de la radio Top Congo, le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi, le jeudi 14 octobre 2021, a confirmé la fermeture des facultés de médecine non viables comme l’ont recommandé les Etats généraux de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Il a souligné que dans certains pays, seul l’Etat organise la faculté de médecine car elle constitue une question de sécurité. Il estime que les gens qui sont appelés à manipuler le corps humain doivent être les meilleurs d’entre nous.
Il a rappelé que jusqu’en 1989, il n’y avait que trois facultés de médecine au pays à l’Université de Kinshasa, à l’Université de Lubumbashi et à l’Université de Kisangani. Des pays comme la Côte d’Ivoire et l’Ouganda n’ont que 3 facultés qui forment des médecins.
Selon le ministre, il y a des universités qui organisent cette filière sans avoir un arrêté ministériel.
Il a souligné que 16 facultés ont été retenues avec l’accord de l’employeur, le Conseil national de l’Ordre des médecins, pour organiser la faculté de médecine.
Selon le ministre, 55 000 étudiants ont été identifiés dans les facultés de médecine du pays. 28 000 se trouvent dans les facultés déclarées viables et 27 000 dans les facultés fermées.
Certaines dispositions pratiques ont été prises pour les étudiants qui veulent s’inscrire dans les classes montantes. A Kinshasa par exemple, seules l’Université de Kinshasa et l’Université protestante du Congo (UPC) peuvent recruter des étudiants. L’Université kimbanguiste a été retenue comme point focal pour inscrire des étudiants dans la faculté de médecine, mais cette faculté va fonctionner sous la direction de la faculté de médecine de l’UNIKIN. D’autres universités ont été aussi retenues comme points focaaux pour faire marcher les facultés de médecine sous la supervision de l’Université de Kisangani ou de l’Université de Lubumbashi.
Il est déterminé à faire la promotion de la qualité dans l’ESU.
JRB.