Le ministère de la Recherche scientifique pose problème dans l’avancement de ce secteur

Au regard des conclusions du 1^er Congrès national des sciences et des technologies tenu en août 2021, ce sont les mêmes conclusions qui reviennent dans les différentes assises relatives au secteur de la recherche scientifique et technologique en RDC.

Certaines conclusions ou recommandations de ce secteur prises lors de la Conférence nationale souveraine (CNS) attendent toujours leur application et sont formulées autrement aujourd’hui.

La tenue des Etats généraux de la recherche scientifique en mai 2005 est une recommandation de la CNS. Paix à l’âme de feu Kamanda wa Kamanda, qui avait réussi à réaliser cette recommandation.

Le manque criant d’une dynamique de la recherche scientifique, technologique et industrielle fut longtemps critiqué, notamment lors de la Conférence Nationale Souveraine (1992) ainsi que lors des Etats généraux de la recherche scientifique dont les résolutions et recommandations sont restées lettre morte, ont fait observer les participants au 1^er Congrès national des sciences et des technologies.

La question est alors celle de savoir à quoi s’occupent des ministres nommés pour animer le secteur de la recherche scientifique dans le Gouvernement congolais. Affirmer qu’ils font tout sauf s’impliquer à l’avancement de la recherche scientifique dans le pays ne serait pas loin de la vérité.

Tous les ministres qui ont succédé à Me Kamanda wa Kamanda comme numéro 1 du secteur de la recherche scientifique n’ont pas pensé à mettre sur le rail les conclusions des Etats généraux de la recherche scientifique et technologique.

A voir de près cette situation, on arrive facilement à comprendre que les ministres nommés dans ce secteur ne trouvent pas leurs intérêts à appliquer les résultats de précédentes assises. Comme les autres animateurs de l’exécutif national, ils se penchent davantage sur des dossiers qui peuvent leur rapporter des dividendes financiers.

En lisant les conclusions du 1^er Congrès national des sciences et technologies, il est écrit noir sur blanc que ces assises ont eu lieu sous le haut patronage de S.E. Monsieur le Ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique.

Notre souhait le plus profond est donc de voir l’actuel ministre de ce secteur appliquer certaines conclusions de ces assises afin d’élaguer certaines préoccupations pour éviter qu’elles soient reprises dans d’autres formulations lors de prochains travaux similaires.

2023, l’année électorale n’est pas loin.

JR Bompolonga