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Le Kenya a déjà exporté 200 000 tonnes de fleurs en 2024, et où en est la RDC ?

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Le Kenya a déjà expédié 200 000 tonnes de fleurs coupées sur le marché international au cours des huit premiers mois de l’année 2024, ce qui représente 84 % du stock total de 238 000 tonnes expédié durant toute l’année précédente. C’est ce qu’a annoncé Clément Tulezi, directeur général du Conseil floricole du Kenya (KFC), le 10 septembre 2024. Selon les projections du KFC, le volume des expéditions pourrait atteindre 250 000 tonnes d’ici la fin de l’année. Si cette prévision se concrétise, elle marquera une progression de 5 % par rapport à 2023.

Cette information a été publiée dans un groupe whatsapp consacré aux questions des plantes. Le Papyrus a trouvé bon de la rendre publique pour espérer une émulation en RDC.

Après la diffusion de cette information, un membre du groupe a posé cette question: « Qu’est ce qui fait que le Kenya grimpe aussi rapidement ? Est-ce l’implication de l’Etat ou bien c’est le secteur privé ? Ils sont très loin et ce dans plusieurs domaines. »

La personne qui a lancé l’information dans le groupe a répondu en ces termes: « Alors, il y a plusieurs facteurs qui expliquent cette situation. Il s’agit d’une approche globale. Le Kenya bénéficie d’un climat diversifié, avec des altitudes variées qui permettent la culture de nombreuses fleurs et cultures agricoles tout au long de l’année. De plus, un réseau de transport relativement développé, comprenant des routes, des ports et un aéroport international à Nairobi, facilite l’exportation des produits vers les marchés internationaux. Le pays a également attiré des investissements étrangers dans le secteur agricole grâce à des incitations fiscales et à un environnement commercial favorable. »

Elle a poursuivi en indiquant que « l’adoption de technologies modernes, telles que l’irrigation au goutte-à-goutte et des techniques de culture avancées, a également amélioré la productivité et la qualité des produits. Une main-d’œuvre relativement bien formée contribue également à cette qualité. … Surtout, Il est également important de noter que le gouvernement kenyan soutient activement ce secteur par le biais de politiques agricoles et de programmes de développement rural. Ces facteurs combinés ont permis au Kenya de se positionner comme aujourd’hui, comme leader dans le secteur fleuricole et agricole en Afrique, surpassant de nombreux pays d’Afrique centrale. »

La personne à aussi ajouté ceci: « En ce qui concerne la RDC, nous avons le potentiel de produire des fleurs de manière plus importante que le Kenya. Nous disposons de toutes les ressources nécessaires, y compris des facilités d’exportation. Cela pourrait nous permettre de nous positionner comme leaders, mais le véritable problème réside dans notre incapacité à définir clairement nos objectifs. Triste sort… »

Le membre du groupe qui a posé la question a conclu en écrivant ceci: « Merci beaucoup pour tous ces détails. Je commence sérieusement à me demander quel serait l’apport de la jeunesse de notre pays dans le développement du domaine agricole Sachant que nous disposons des moyens maigres et nous ne voulons pas nous associer en groupe pour accomplir ce qui est compliqué seul. »

Il y a une différence entre gouverner et gouverner.
LP

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