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L’Autorité du lac Tanganyika décide de faire le dragage de la rivière Lukuga pour faire face à la montée des eaux

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Le dragage tous les 3 (trois) mois, de la rivière Lukuga en tant que seul exutoire du Lac Tanganyika ; la construction, sur la rivière Lukuga, d’un barrage de régulation des eaux du Lac Tanganyika et ce, après une étude de faisabilité ; la création d’un Fonds pour la réparation des dommages consécutifs à la montée des eaux du Lac Tanganyika ; enfin, la mobilisation de tous les partenaires et de la Communauté Internationale autour du phénomène de la montée des eaux du Lac Tanganyika.

Ce sont les principales résolutions prises par la conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika, organisée du 1er au 4 octobre 2024 à Dar-es-Salaam sur la problématique de la montée spectaculaire des eaux du Lac Tanganyika.

C’est le ministre de Pêche et élevage de la RDC, Jean Pierre Tshimanga, qui a pris part à ces travaux et a fait rapport au Conseil des ministres, à croire le compte-rendu du ministre Augustin Kibasa, Porte-parole occasionnel du gouvernement, de la réunion de l’executif national du vendredi 11 octobre 2024. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.

Signalons que le lac Tanganyika à commencé à monter depuis 2018 et a atteint son niveau maximal le 14 mai 2021, une attitude égale à 776,58m, ce qui veut dire 1,58m de plus par rapport à la situation normale. Récemment, le 18 mars 2024, le lac se trouve à un niveau égal à 776,74m, soit 1,74 m de plus à la situation normale.

Espérons que les résolutions prises par les pays membres de cette autorité, à savoir la RDC, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie, permettront de faire face à la montée des eaux de ce lac.

Selon le porte-parole occasionnel du Conseil des ministres, la RDC a profité de ces assises pour condamner fermement les arrestations des pêcheurs Congolais par la marine tanzanienne dans les eaux du Lac Tanganyika pendant la période de la montée spectaculaire de ses eaux et ce, sous le prétexte de l’absence des limites liquides. Reste à savoir si la Tanzanie en tiendra compte et ne fera pas comme la marine ougandaise sur le lac Kivu.
JRB

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