L’agriculture itinérante sur brulis à la base de la déforestation dans le village Katako, au Maniema
2 min readAprès analyse, les résultats suivants ont été obtenus : l’activité la plus exercée par la population du village Katako est l’agriculture itinérante sur brulis avec 48% ; 92% des répondants préfèrent installer leurs champs dans la forêt ; 44% des personnes interrogées déclarent que la déforestation et la dégradation des forêts dans le village Katako sont causées par l’agriculture itinérante sur brulis ; 52% des personnes interrogées déclarent que les activités anthropiques en forêt leur permettent de subvenir aux besoins de leur famille ; 40% des répondants ont admis que la déforestation et la dégradation dans le village de Katako provoquent des perturbations climatiques.
Les chercheurs Kapoli Omba Dan, Pandamiti Kilunda David, Ngongo Lushima Jean Pierre and Angundji Yumbi Chérif de l’Université de Kindu, en RDC ont abouti à ces résultats dans leur étude intitulée « Analysis of the Causes of Deforestation and Degradation of the Forest of Katako Village » (Analyse des causes de la déforestation et de la dégradation de la forêt du village Katako). Elle a été publiée en octobre 2018.
Le village Katako est le chef-lieu de la chefferie de Bangengele, située sur le territoire de Kaïlo, dans la province de Maniema.
Les objectifs spécifiques de cette recherche étaient de déterminer l’activité la plus exercée par la population du village de Katako ; à connaître l’emplacement des champs de la population du village Katako ; identifier les causes de la déforestation et de la dégradation de la forêt dans le village Katako ; mettre en évidence les impacts socio-économiques des activités humaines dans le Katako forêt villageoise; pour vérifier si la population du village de KATAKO connaît les conséquences écologiques de la déforestation et la dégradation de la forêt dans leur environnement.
De ce qui précède, les chercheur recommandent d’organiser des activités de sensibilisation contre la déforestation et la dégradation de la forêt; la participation de tous les Congolais à la gestion durable de nos forêts ; et l’approfondissement de l’étude pas d’autres chercheurs afin de découvrir d’autres réalités.
LP