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La ville de Lubumbashi va abriter l’atelier régional de CABES pour l’Afrique centrale sur la biodiversité

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Le Prof. Gilbert Kishiba

L’atelier régional de CABES pour l’Afrique Centrale se tiendra à Lubumbashi du 10 au 11 octobre 2024 sur le thème : « Développement des plateformes multiacteurs sur la biodiversité : renforcer les contributions aux stratégies et plans d’action nationaux sur la biodiversité (SPANB) et aux activités de l’IPBES ».

Le projet CABES (Développement des capacités des experts en Biodiversité et Services Ecosystémiques en Afrique, www.cabes.online) soutient le développement des plateformes nationales et régionales en Afrique. Ce projet constitue un de ses principaux axes, aux côtés de la formation de jeunes scientifiques via un Master et d’un programme de formation continue pour les professionnels.

L’objectif principal de cet atelier est d’améliorer le fonctionnement des plateformes multiacteurs dans les États africains afin d’optimiser les politiques et stratégies de gestion de la biodiversité. Plus spécifiquement, ces rencontres auront pour but de :
– Explorer des pistes et solutions pour renforcer les contributions des plateformes aux stratégies et plans d’action sur la biodiversité (SPANB) ;
– Discuter du rôle et de l’implication des plateformes dans l’amélioration des contributions des États aux activités de l’IPBES et d’autres organismes internationaux ;
– Favoriser la collaboration régionale entre les plateformes des différents États grâce à un échange d’expériences et à des études de cas.

Le site de l’Université de Lubumbashi qui a diffusé cette information a signalé qu’en 2018, l’évaluation régionale africaine sur la biodiversité et les services écosystémiques (ERA), publiée par la Plateforme Intergouvernementale Science-Politique pour la Biodiversité et les Services Ecosystémiques (IPBES), a révélé les richesses inestimables de la biodiversité en Afrique et son rôle essentiel pour le bien-être des populations. Ces contributions se manifestent à travers divers apports directs tels que la nourriture, les matériaux de construction, et les ressources médicinales, ainsi que des bénéfices indirects comme la régulation du climat et la protection contre les événements extrêmes. De plus, il existe des contributions immatérielles, incluant le soutien à la culture et le sentiment d’appartenance. Malheureusement, tout comme l’évaluation mondiale réalisée par l’IPBES, l’ERA a également souligné que la biodiversité en Afrique est menacée, entraînant une diminution de la capacité des écosystèmes à fournir ces bénéfices.

Dans ce contexte, cet atelier vise à soutenir les plateformes nationales affiliées au CABES. Il est organisé en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et Développement Durable de la RDC (MEDD).
L’atelier a été précédé par la formation des acteurs du CABES et des chercheurs .
LP

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