La Société civile de Maniema indique que les perturbations des réseaux de téléphonie mobile impactent la vie socio-économique à Kibombo
2 min readLa Nouvelle dynamique de la société civile de la province du Maniema a affirmé, mercredi 17 juillet, que les perturbations observées depuis trois mois dans la communication de téléphonie mobile entrainent des conséquences sur la vie socio-économique de population en général, mais surtout des opérateurs économiques en particulier, dans le territoire de Kibombo (Maniema).
Ce sont notamment les entreprises de télécommunication mobile Vodacom, Airtel et Orange.
Le président de cette dynamique, Jonathan Edongo Mulenda, explique qu’en dehors de la communication, certaines opérations financières sont aussi affectées. Il s’agit par exemple de la paie de certains fonctionnaires de l’État, dont les enseignants. Ces agents perçoivent leurs salaires via des paiements électroniques appelés « Mobile Banking ».
Cet activiste de la société civile demande aux responsables de ces entreprises de solutionner ce problème rapidement, avant que la population déjà en colère, ne puisse entreprendre d’autres actions de grandes envergures pour faire entendre sa voix.
« Les salaires des enseignants sont payés via M-Pesa, le paiement électronique de Vodacom sont bloqués, parce que le réseau n’est pas stable, les enseignants et les autres opérateurs économiques éprouvent d’énormes difficultés. Voilà pourquoi nous dénonçons ces comportements avec toute énergie pour que les responsables puissent prendre des dispositions adéquates le plutôt possible », dit-il, exaspéré.
Selon Jonathan Edongo Mulenda, cette situation dure depuis trois mois sans aucune réaction de ces entreprises de télécommunication :
« Nous venons de réaliser plus de trois mois dans cette situation, le réseau n’est pas stable dans le territoire de Kibombo, la communication n’est pas bonne voilà pourquoi nous crions aux autorités de ces réseaux de pouvoir mettre toutes les batteries en marche pour que les réseaux soient stables dans le territoire de Kibombo ».
Il affirme même que les antennes de télécommunication de secours installées de part et d’autre dans ce territoire ne fonctionnent pas normalement, plongeant les utilisateurs dans le désarroi.
Radio Okapi du 18 juillet 2024