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La culture de patate douce est à promouvoir en RDC.

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Dans un groupe Whatsapp réservé à ceux et celles qui s’intéressent aux plantes, un débat a été lancé pour la promotion de la culture de la patate douce. C’est la professeure Lyna Mukwa qui a lancé le débat en ces termes :

A l’heure de l’insécurité alimentaire et du changement climatique, la diversité végétale pour les systèmes alimentaires durables apparait comme une nécessité absolue. La culture de la patate douce est une bonne alternative alimentaire.

En RDC cette ressource apparait comme peu exploitée. Ainsi je me pose des questions ; 1. Pourquoi  la patate douce n’entre pas dans les habitudes alimentaires?  2. Qu’est ce qui freine sa promotion? 3. Avons-nous des variétés performantes, 4 : Avons-nous des zones de production intensive? 5. Que faire pour la promotion de cette culture.

A vos claviers

Pour la journée du mardi 23 juillet 2024, il y a eu la réaction de l’ingénieur Chadrack Phanzu : Ci-dessous sa réaction :

Je me permets de répondre car je m’intéresse beaucoup à l’agriculture comparée, surtout dans le cas de notre sous-région, et c’est une culture qui m’est chère avec la banane (dessert et plantain).

Pourquoi est-ce que la patate douce n’entre pas dans les habitudes alimentaires ?

Ce que moi j’ai constaté est que, généralement, la patate douce est beaucoup plus appréciée par la population se trouvant à l’Est du pays que ceux de l’Ouest, qui préfèrent davantage la pomme de terre. Cependant, cette information reste à vérifier.

C’est peut-être une question des habitudes alimentaires…

Est-ce un problème variétal ?

D’un côté, je dirais « Oui », car si nous faisons une étude comparative par rapport à la performance des autres variétés que les autres pays comme l’Ouganda et le Rwanda mettent sur le marché, nos variétés sont de loin moins performantes et pauvres en bêta-carotène.

D’un autre côté, je dirais « Non », car étant donné que la consommation à l’intérieur du pays est faible, nos propres variétés peuvent nous aider à atteindre une autosuffisance alimentaire.

J’avais même lu un article où une jeune femme ougandaise récupérait ce que l’on jette habituellement, « les épluchures », les faisait sécher et les transformait en farine, selon elle, elles sont très riches et sans gluten.

C’était vraiment très intéressant.

Bref, la patate douce est une culture très consommée dans ces pays voisins, ce qui peut également influencer les habitudes alimentaires de la population de l’Est de notre pays, qui dépend des produits provenant de ces pays.

…Telle est ma contribution.

LP

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