La Conférence internationale en vue de l’intégration des pays d’Afrique centrale dans les activités du CORAF a démarré à Kinshasa
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Au nom du ministre de la Recherche scientifique empêché, Mme Ndandu Mayamba, directrice de cabinet adjoint du ministre a lancé la Conférence internationale sur l’intégration des pays d’Afrique centrale dans les activités de CORAF, le lundi 21 novembre 2021 au Cercle de Kinshasa.
Dr. Ângela Maria Pereira Barreto da Veiga Moreno, la Présidente du Conseil d’Administration (PCA) du CORAF, était la première à prendre la parole. Comme vous le savez peut-être, le CORAF poursuit l’objectif d’une croissance accélérée et durable de l’économie agricole avec l’appui des systèmes de recherche et développement en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le CORAF cherche à générer des innovations technologiques qui conduisent à une amélioration substantielle de la productivité, de la compétitivité et de l’accès aux marchés pour les acteurs privés des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques, a-t-elle dit.
Cependant, a poursuivi la PCA, les dirigeants du CORAF ont reconnu qu’au cours des dernières décennies, les impacts de ces efforts ont été plus concentrés sur l’Afrique de l’Ouest que sur l’Afrique centrale, bien que les deux sous-régions soient d’importance égale pour nous, lorsqu’il s’agit de cibler les bénéficiaires.
Elle a signalé que le CORAF a joué un rôle important dans la création de deux principales Institutions Régionales de Recherche Agricoles en Afrique Centrale au cours de ces 25 dernières années, notamment le Pôle Régional de Recherche Appliquée aux Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC), qui est une institution régionale spécialisée de Recherche de la CEMAC basée à Ndjaména (au Tchad), et le Centre Africain de Recherches sur les Bananiers et Plantains (CARBAP), premier Centre Régional d’Excellence en Afrique Centrale, basé à Njombé (au Cameroun).
Aujourd’hui, le CORAF est déterminé à changer son fusil d’épaule en Afrique centrale. Dr. Ângela Maria Pereira Barreto da Veiga Moreno a indiqué que son institution a accordé une importance stratégique à la redéfinition de ses interventions en Afrique centrale qui est marquée par cette série de consultations techniques et stratégiques avec nos partenaires. J’espère que vous trouverez ces discussions et événements alignés sur l’approche envisagée par le CORAF pour soutenir le renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles et opérationnelles de l’AR4D en Afrique centrale, comme moyen de renforcer sa présence, de nouer de nouveaux partenariats stratégiques et d’améliorer la visibilité des activités.
Lisant le mot du ministre de la Recherche scientifique, sa directrice de cabinet adjoint a saisi cette opportunité pour remercier le Coraf pour avoir choisi la RDC pour la tenue de ces ateliers à Kinshasa, au moment où le gouvernement de la RDC fait du secteur agricole sa priorité selon le mot d’ordre « la revanche du sol sur le sous-sol » de Félix Tshisekedi, Président de la République reconnaissant la prééminence de l’agriculture sur le secteur minier, a dit le ministre de la Recherche scientifique
Pour relever ces défis, le ministère de la Recherche estime que la RDC peut compter sur les capacités des institutions nationales de recherche agricole de tous les pays de CEEAC sous la coordination du CORAF de travailler de concert en vue de la transformation agricole dans la sous-région, pour répondre aux attentes de la population et promouvoir le développement socio-économique.
Je suis heureux de constater que ces concertations ont réuni des experts et sommités scientifiques du continent qui maîtrisent parfaitement les divers défis de développement de l’agriculture dans notre sous-région, a souligné Mme Ndandu.
Elle a conclu le mot du ministre en ces termes : Le Gouvernement de la République par ma voix est prêt à soutenir toutes les actions que CORAF voudra bien mener en vue de rendre nos institutions nationales de recherche de l’Afrique centrale compétitives. A cet effet, la RDC voudra bien accueillir le siège de CORAF pour l’Afrique centrale.
Les participants à ces assises travailleront jusqu’au vendredi 26 novembre 2021.
JR Bompolonga