Il existe présentement 1 400 stations marégraphiques dans le monde
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« Selon les experts, l’absence d’un système d’alerte correctement coordonné en 2004 a exacerbé les conséquences de la catastrophe. Depuis lors, quelque 1 400 stations marégraphiques dans le monde ont réduit le délai d’alerte après un tsunami à quelques minutes seulement ».
Cette information est contenue dans un article publié par le site Vatican.news et intitulé « Il y a vingt ans, un tsunami tuait plus de 220 000 personnes en Asie« . En fait, l’article a fait écho aux commémorations du 20ème anniversaire du tsunami qui avait frappé plusieurs pays limitrophes de l’océan Indien le 26 décembre 2004.
Un marégraphe est un appareil enregistreur permettant de mesurer le niveau moyen des mers (ou d’un fleuve) à un endroit donné sur une durée déterminée.
Selon le site français Show.fr, une station marégraphique ou station de surveillance du niveau de la mer doit permettre de suivre, en continu et sur une échelle de temps de plusieurs années, les variations du niveau de la mer, à différentes fréquences. Elle est constituée : d’un capteur mesurant en permanence le niveau de l’eau ; une armoire électronique contenant une centrale d’acquisition chargée d’échantillonner et de router les informations transmises par le capteur vers les différents moyens de transmission de la donnée ; des moyens de transmission : Internet, satellite. Des capteurs additionnels peuvent être adjoints à la station, notamment un récepteur GNSS permettant de détecter les mouvements verticaux du sol sur lequel repose la station, ainsi que des capteurs météorologiques. Afin de pouvoir répondre à plusieurs applications, le choix du site, le mode de mesure, le pas d’échantillonnage et les moyens de transmission doivent être choisis avec soin.
Avec le fleuve Congo et ses affluents qui sortent régulièrement de leur lit, il reste à savoir si leurs niveaux sont surveillés. Le Papyrus est en quête des experts en la matière.
LP