Fikam Kalenda : « Il est important que le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire inscrive dans le système de santé de la RDC une branche de la phytothérapie »

Le Mali, le Bénin et la RDC sont les plus grands producteurs des plantes médicinales en Afrique, cependant la RDC n’a pas beaucoup  d’études à ce sujet, déclare le nutritherapeute Fikam Kalenda le samedi 30 octobre 2021 à Kinshasa lors de la présentation de son ouvrage intitulé « La force sexuelle de l’homme se trouve dans l’assiette »

Le Papyrus a invité le nutritherapeute à s’expliquer davantage sur cette affirmation au moment où le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) est en guerre contre les facultés non viables de médecine dans le pays.

Dans notre pays, il n’y a pas assez de gens qui ont fait les études en phytothérapie,  une médecine douce qui traite et prévient certaines maladies et troubles par l’usage des plantes. Il n’y a aucun soutien nécessaire pour avancer les recherches et il n’existe pas dans notre système éducatif de notre pays cette branche qui vient appuyer la médecine moderne limitée par les traitements de certaines maladies comme le cancer, la prostatite pour ne citer que cela, a dit Fikam Kalenda.

Par contre, le Mali,  Nigeria et le Bénin approfondissent les études sur cette matière raison pour laquelle ils sont en avance par rapport à la RDC, soutient le nutritherapeute.

Il poursuit en ces termes : À mon avis, la Médecine moderne ne satisfait pas toutes les attentes des populations et actuellement la médecine traditionnelle conserve une place très importante. Il est temps de promouvoir en RDC le rôle important que la riche biodiversité de plantes et d’herbes médicinales joue dans l’amélioration du bien-être de la population. Il est important que le ministre de l’ESU inscrive dans le système de santé de notre pays une branche de la phytothérapie.

JR Bompolonga