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Face aux dégâts causés à Kinshasa par une pluie diluvienne, le géologue Elvis Kongota : « Ce sont des choses qu’on pouvait éviter »

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Le chercheur Elvis Kongota,

Plus de 40 personnes sont mortes à la suite de la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa dans la nuit de lundi 25 à mardi 26 novembre 2019. Des dégâts matériels importants sont aussi enregistrés, dont des écroulements des maisons et des coupures des routes.

Le chercheur Elvis Kongota du Centre de recherche géologique et minière (CRGM) a été abordé par le Papyrus pour savoir ce qu’il pensait des dégâts humains et matériels causés par les inondations et érosions consécutives à la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa du lundi 25 au mardi 26 novembre 2019.

Pour le géologue,  « C’est regrettable de perdre des vies humaines dans ces conditions, j’imagine pénibles et insupportables. C’est regrettable aussi du fait que ce sont des choses qu’on pouvait éviter si on appliquait une politique d’urbanisation et d’habitat selon les règles d’une ville en expansion. On connaît le problème d’entretien des égouts de la ville, on connaît le problème des emballages plastiques qui bouchent nos caniveaux, on connaît le problème de construction anarchique ne respectant aucune norme d’urbanisation… A tout cela, ajoutons le problème qu’aujourd’hui, après la pluie, il y a très peu d’infiltration, donc plus de ruissellement. Vous avez là le cocktail parfait pour avoir les dégâts que nous déplorons tous ».

Que faut-il faire pour remédier à cette situation ? Le chercheur Elvis Kongota n’est pas allé par le dos de la cuillère : « Les problèmes évoqués ci-haut sont connus des décideurs et d’une grande partie de la population. La solution passe par la mise en place d’un atelier réunissant tous les acteurs susceptibles d’intervenir dans cette problématique. Il faudra ensuite mettre en place un service de monitoring chargé de suivre la mise en œuvre des orientations de l’atelier. Evitons la monocéphalité qui caractérise notre administration publique où le gouvernement prend des décisions, les exécute et les contrôle ».

Propos recueillis par Jean-René Bompolonga

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