Et si la 1ère ministre Siminwa se présentait le 11 juin 2025 pour une évaluation du plan d’action du gouvernement à l’Assemblée nationale
2 min readLa première ministre Judith Siminwa Tuluka a réussi son oral le mardi 11 juin 2024 à l’Assemblée nationale. Comme il fallait s’y attendre il y a eu investiture de son gouvernement.
Comme il n’y a rien de nouveau sous le soleil, le plan d’action du gouvernement présenté par la première ministre est un chapelet de bonnes intentions. Bien des premiers ministres sont passés par là et ont aussi réussi leur oral. Le quotidien des congolais n’a pas changé pour autant.
Pour espérer bâtir un Congo nouveau, la RDC est appelée à changer son fusil d’épaule. Que le plan d’action du gouvernement ne reste pas une simple présentation d’intentions. Les actions annoncées par la première ministre doivent être évaluées chaque année, précisément à la date de son investiture.
Le souci de bien des congolais est de voir Judith Siminwa Tuluka se présente à cette date devant les députés pour une évaluation de son programme. Cette épreuve permettra dans l’avenir de booster l’action du gouvernement, de rectifier le tir s’il le faut et d’atteindre les résultats escomptés si la volonté politique y est. Ainsi, l’oral du 1er ministre cessera d’être un discours intelligemment concocté, mais une présentation d’un programme censé aboutir à des résultats convaincants.
Prenant la parole lors de cette plénière, un député a formulé le vœu de voir l’Assemblée nationale « ressusciter » la Commission de suivi et évaluation pour examiner au moment opportun le travail réalisé par l’Exécutif national. L’opinion espère que cette recommandation sera exaucée par les députés.
Signalons que lors des Etats généraux de la recherche scientifique en mai 2005, le professeur et historien Elikya Mbokolo avait vivement demandé aux chercheurs d’accepter d’être évalués. Ce qui est bon pour les scientifiques l’est également pour les acteurs politiques. Cela leur permettra de viser l’excellence au lieu de travailler dans la routine gouvernementale détestée au plus haut niveau par le peuple congolais.
Certes, ce sera une première en RDC, mais cette évaluation permettra d’avoir des vrais hommes d’Etat au pays et des acteurs politiques qui vont renoncer à dire n’importe quoi sur la place publique,
JRB