Dr Muyembe sur Covid-19: « C’est la période d’accalmie, mais nous devons surveiller certaines provinces »

Nous sommes toujours en période d’accalmie. A l’épicentre de la pandémie qu’est Kinshasa c’est calme. Quand nous considérons les différents indicateurs que nus avons : le nombre des malades qui sont hospitalisés, la situation des morts, le taux de positivité au test, ils sont au beau fixe. Pour nous donc c’est l’accalmie.

Dans les provinces, il y a une certaine accalmie. Il y a quelques provinces qu’on doit surveiller, il s’agit de la Tshopo, du Nord-Kivu et du Lualaba. A part cela c’est la période d’accalmie. Nous ne disons pas que l’épidémie est finie, il y a toujours risque d’avoir une 4^ème vague que nous devons surveiller. Nous devons être vigilants et continuer à garder les gestes barrières, a déclaré le Dr Jean-Jacques Muyembe Tanfum,  coordonnateur du secrétariat technique de lutte contre la pandémie de Covid-19, au cours d’une conférence de presse le mercredi 29 septembre 2021.

Il estime que la situation épidémiologique n’est pas alarmante en RDC car il y a de moins en moins des cas positifs.

Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul des cas est de 57.016 cas confirmés, 1.084 décès et 50.675 personnes guéries

De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a affirmé que le nombre de nouvelles infections et de décès continue sa tendance baissière. L’OMS relève que 3,4 millions de nouveaux cas et 55.830 morts ont été enregistrés la semaine dernière. Il s’agit d’une diminution de 10% par rapport à la semaine précédente, tant pour les cas que pour les décès.

La plus forte diminution du nombre de nouveaux cas hebdomadaires a été signalée en Méditerranée orientale (17%). Suivent le Pacifique occidental (15%), la Région des Amériques (14%), le continent africain (12%) et l’Asie du Sud-est (10%). Dans le même temps, le nombre de cas hebdomadaires en Europe était similaire à celui de la semaine précédente, a dit l’OMS le jeudi 30 septembre 2021.

Seule la région africaine fait état d’une légère augmentation de 5% des décès souligne l’OMS.

LP