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Djo Emeka: « pour bien élever les poissons, il faut aimer la pisciculture… »

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« Pour bien élever les poissons, il faut aimer la pisciculture en particulier, l’élevage en général », a conseillé le pisciculteur Djo Emeka le samedi 30 novembre 2024 aux femmes du district de Funa venues prendre part à une formation sur la pisciculture parcellaire sur l’avenue Movenda dans la commune de Ngiri-Ngiri, à Kinshasa.

L’ingénieur Mubiala Pascal
Animée par l’ingénieur Mubiala, cette formation entrait dans le cadre du projet d’autonomisation des femmes et jeunes filles dans la pisciculture parcellaire. L’objectif de ce projet est d’autonomiser 1.000 femmes kinoises dans la production des poissons à domicile afin de contribuer à la suppression de l’importation des chinchards en RDC. Après les districts de Tshangu et Mont Amba, c’était le tour de celui de Funa.

Dans cette formation, l’ingénieur Mubiala Pascal a donné les fondamentaux de la pisciculture parcellaire à plus de 20 femmes soucieuses d’apprendre. Le formateur a été appuyé de manière pratique par le couple Emeka qui expérimente déjà cette pisciculture dite hors-sol.

Les participantes ont ainsi appris les conditions à respecter pour commencer cette activité comme la connaissance de la qualité de l’eau, comment la gérer, les choix des poissons, les sources de pollution de l’eau…

Comme il y avait sur place une pisciculture parcellaire, les participantes ont palpé du doigt les réalités de cette activité. Elles ont vu les poissons dès leur éclosion jusqu’à leur maturité.

A l’issue de la formation, le Papyrus a abordé une participante, Mme Sylvie Mbuyi, qui était extrêmement contente de cette formation. « Ce qui m’a davantage plu c’est la façon d’entretenir et de produire les poissons. Je suis surprise d’apprendre qu’on peut castrer les poissons », a-t-elle dit.

Dans le même ordre d’idées, Mlle Gandhine Matadi, une autre participante, s’est aussi exprimée. « Je ne savais pas comment gérer l’eau et donner des aliments aux poissons. Je ne savais pas comment connaître le sexe d’un poisson. J’ai bien aimé la formation car elle m’a permis de comprendre bien des choses que j’ignorais jusque-là »

C’est déplorable de constater que de telles initiatives n’ont aucun soutien financier et matériel du gouvernement. Une telle formation peut aider la population à consommer les poissons frais et bio que ceux que les Congolais dans leur majorité consomment à ce jour.
Jean René Bompolonga

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