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RDC: Début de réparation du réacteur Trico II du Centre nucléaire de Kinshasa dans sa 15ème année d’arrêt technique

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« Des travaux de réparation du réacteur Trico II du Centre nucléaire de Kinshasa sont en cours. Il y a une équipe d’experts argentins qui s’attèlent à cette tâche. Le gouvernement est informé de la situation car c’est un travail qui demande beaucoup d’argent », a déclaré, le jeudi 18 octobre 2018 au Papyrus, le Dr. Professeur Vincent Lukanda, Commissaire général à l’énergie atomique.

Le numéro 1 du Commissariat général à l’énergie atomique/Centre régional d’énergie nucléaire de Kinshasa (CGEA/CREN-K) situe la fin des travaux en 2019. Il convient de rappeler ici que c’est depuis 2003 que ce réacteur est tombé en panne. Cela fait dont 15 ans que le réacteur Trico II est dans cette situation.

Selon le Dr. Professeur Vincent Lukanda, le pupitre du réacteur Trico II est analogique et il n’y a plus de pièces de rechange sur le marché. Il a été conseillé de faire un arrêt technique pour raison de sécurité. Maintenant, les experts cherchent à mettre en place un pupitre digital, numérique et le réacteur pourrait fonctionner plus ou moins pendant 20 ans encore.

Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) continuent à accompagner le CGEA/CREN-K et estiment que le réacteur Trico II est en bon état, a rassuré le professeur.

Rappelons qu’à l’issue de 6èmes Journées scientifiques, organisées du 3 au 4 novembre 2016 à Kinshasa, les participants avaient vivement recommandé au gouvernement de « financer le redémarrage du réacteur Trico II pour permettre au CGEA de poursuivre son programme nucléaire ».

Abordé par le Papyrus le mercredi 1er février 2017 au CGEA, le Commissaire général à l’énergie atomique, le Dr. Professeur Vincent Lukanda avait rappelé que « le gouvernement a été saisi du problème par le biais du ministère de la Recherche scientifique et technologie. Officiellement, au cours d’un conseil des ministres tenu en 2009, le gouvernement avait pris l’option de réparer le réacteur. Ce qui n’a pas été fait jusque-là ».

La réparation du réacteur coûterait plus ou moins 4 millions des dollars américains, selon certains agents du CGEA/CREN-K. C’est un dossier que le Papyrus suivra de très près.

Jean-René Bompolonga

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