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Dans la Déclaration de Yangambi, les scientifiques de 27 pays recommandent l’urgence d’appuyer les études d’évaluation des sols dégradés

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En matière de gestion des sols, dans la Déclaration de Yangambi adoptée le 7 septembre 2022, les scientifiques ont recommandé l’urgence d’appuyer les études d’évaluation et cartographie des sols dégradés ; d’appuyer l’évaluation et la cartographie des stocks de carbone dans les sols ; d’appuyer les études axées sur l’agroforesterie, la fertilisation organique des sols par le renforcement des capacités des laboratoires et des chercheurs ; de former et sensibiliser les populations rurales dans les pratiques des gestion durable des sols (agroforesterie, fertilisation organique des sols).

Outre cette matière, les scientifiques des 27 pays réunis du 5 au 7 septembre 2022 à Yangambi ont formulé aussi des recommandations en matière des aires protégées, de forêts et de biodiversité, de gestion des sols, des ressources en eau, du marché de crédit carbone, de l’énergie, du capital humain et capacités, de partenariat, de pertes et dommages.

En ce qui concerne les aires protégées, ils ont exprimé l’urgence d’améliorer la gouvernance des Aires protégées notamment par la gestion participative et la mise en œuvre effective des plans de gestion ; le développement des mécanismes de financements durables ; l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines, grâce au partage équitable des bénéfices ; le renforcement de la sécurité dans et autour des Aires protégées.

En matière des ressources en eau, les scientifiques réunis à Yangambi ont recommandé l’urgence de maîtriser et améliorer les connaissances des facteurs hydro-climatiques, socio-climatiques, socio-économiques et environnementaux susceptibles d’avoir une incidence sur la dynamique des ressources en eau et les services qui en résultent ; de renforcer le suivi qualitatif et quantitatif des eaux pour prévenir la disparition des cours d’eau, les risques sanitaires et la dégradation de la biodiversité aquatique ; d’améliorer la participation et la capacité technique des parties prenantes pour accroître l’accès durable aux services de l’eau ; d’initier et mettre en œuvre les projets intégrateurs qui facilitent l’accès aux services des ressources en eau et le bien-être socio-économique et réduisent la pression sur les bassins versants.

La matière de forêt et de biodiversité a fait aussi l’objet d’une recommandation des scientifiques réunis à Yangambi. Ils ont recommandé la nécessité de réaliser de monitoring et développer des indicateurs sur la santé des forêts et de biodiversité animale et végétale ; de mettre en œuvre des stratégies de promotion et valorisation des produits forestiers ; de mobiliser des financements durables pour garantir l’appropriation communautaire du processus de foresterie communautaire, le développement local des compétences pour l’élaboration et la mise en œuvre des plans simples de gestion, la valorisation des services écosystémiques, la sécurisation des droits fonciers et forestiers des communautés locales.

Cette rencontre pour cogiter autour de la COP27 prévue en Egypte s’est réunie autour du thème général : Contribution des forêts du Bassin du Congo et des autres bassins tropicaux de la planète dans la lutte contre le changement climatique : états des lieux et perspectives.

JRB

 

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