COP-27 : Le Prof. Apollinaire Biloso cite les impacts du changement climatique sur la production

Le site web de l’Université de Kinshasa a publié le mardi 15 novembre 2022 les grandes lignes de  l’intervention du Professeur Apollinaire Biloso à la COP-27 qui se tient à Charm el-Cheik en Egypte depuis le dimanche 6 novembre 2022. Le Prof. Biloso est de la faculté d’Agronomie de l’UNIKIN

1. Impacts du changement climatique sur la production :

1) le changement climatique ajoute de nouvelles contraintes à de nombreuses espèces et la réduction significative de la diversité génétique dans les cultures, réduit leur capacité à s’adapter aux pressions émergentes ;

2) le déplacement progressif des zones optimales pour des cultures spécifiques ;

3)  la baisse de rendement et apparition des nouvelles maladies des plantes et des attaques parasitaires.

5) augmentation du nombre de personnes souffrant de malnutrition à l’avenir.

6) forte augmentation des prix des denrées alimentaires

7) augmenteront fortement les modèles basés sur les systèmes agricoles actuels suggèrent d’importants impacts négatifs sur la productivité agricole et les risques importants pour la production alimentaire et la sécurité “.

8)  la disponibilité, la stabilité de l’approvisionnement, la distribution et à l’accès peuvent tous être affectés par un climat changeant.

9) les producteurs et les consommateurs à faible revenu sont susceptibles de souffrir le plus, en raison d’un manque de ressources pour investir dans des mesures d’adaptation et de diversification, afin de faire face aux hausses de prix.

10) sur la commercialisation : faible intégration commerciale

1. Transformation des systèmes alimentaires locaux et résilients

Le changement des systèmes alimentaires commence par la terre et la façon dont nous l’utilisons. Des sols sains sont un élément clé des fondations pour construire et maintenir notre sécurité alimentaire et notre résilience

Les actions immédiates nécessaires pour transformer les systèmes alimentaires locaux et résilients comprennent :

• Accélérer la réhabilitation des terres dégradées pour permettre une production locale pour la consommation locale, la création d’emplois et des opportunités de revenus et promouvoir des chaînes d’approvisionnement plus résilientes, y compris l’approvisionnement local pour les programmes de protection sociale.
• Accroître la production et l’utilisation d’engrais organiques pour amortir la disponibilité réduite d’engrais sur les marchés mondiaux et augmenter les rendements de manière durable.
• Réduire les pertes de récoltes en améliorant la gestion et le stockage post-récolte – générant une transformation et des emplois pour les jeunes.
• Promouvoir l’utilisation d’aliments locaux et autochtones, et réintroduire des cultures résistantes à la sécheresse dans les régimes alimentaires et les aliments locaux.

III. Le rôle de la science dans la construction de chaines d’approvisionnement alimentaire résilientes

Les travaux de recherche permettront de sécuriser les chaînes d’approvisionnement alimentaires et de minimiser les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes en améliorant la capacité des acteurs à se préparer, à réagir et à se relever. Les nouvelles connaissances aideront également le secteur alimentaire à comprendre la menace qui pèse sur les chaînes d’approvisionnements alimentaires en raison du changement climatique et à transformer leurs pratiques en conséquence. Enfin, les modèles développés pourront servir à la mise en place par les organisations et les décisionnaires de nouvelles réglementations et de mesures incitatives visant à accroître la résilience collective.

Source: Unikin.ac.cd

NB: La photo est de l’UNIKIN