Agriculture : La RDC a connu une augmentation de 4,1% contre 2,4% en 2022
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Le mardi 14 novembre 2023, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, s’est adressé aux députés et sénateurs réunis en Congrès pour la 5ème et dernière fois de son premier mandat à la tête du pays. Il a abordé aussi la question liée à l’agriculture en ces termes:
L’agriculture, y compris la foresterie, l’élevage, la chasse et la pêche, a également montré une croissance, avec une augmentation de 4,1 % contre 2,4 % l’année précédente. Ma détermination à matérialiser ma philosophie fondée sur la revanche du sol sur le sous-sol ne demeurera pas sans effet.
L’implémentation du Conseil Consultatif Présidentiel pour le Pacte National de l’Agriculture et de l’Alimentation (CCP-PNAA) chargé de coordonner la formulation des orientations stratégiques du Pacte National de l’Agriculture et de l’Alimentation (PNAA), d’une part ; et l’opérationnalisation du Fonds Social de la République Démocratique du Congo, restructuré, chargé de la coordination, de la gestion et de la mise en œuvre du Programme de Transformation de l’agriculture (PTA-RDC) d’autre part, permettront de mettre en valeur notre grand potentiel agricole comme alternative crédible à l’assurance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle aux niveaux local, national, régional et international. C’est dire que l’agriculture demeure l’un des piliers majeurs de l’action gouvernementale traduite dans le Plan National Stratégique de Développement, le « PNSD » en sigle.
Le système de transport national s’articule à partir d’un réseau multimodal d’infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, et aéroportuaires. Ce réseau est malheureusement caractérisé par une absence d’intégration harmonieuse. Il connait actuellement plusieurs points de rupture des charges dues à l’hétérogénéité de standard dans un même mode et/ou à l’inexistence de chenaux d’interconnexion. Dans la plupart des provinces, les infrastructures de transport connaissent une vétusté avancée pour ne pas dire une obsolescence prononcée, ce qui traduit le délai d’acheminement trop long des personnes et des biens.
Malgré cela, Félix Tshisekedi a indiqué que les réalisations d’infrastructures routières totalisent pour ce premier quinquennat plus de 30 mille kilomètres de routes urbaines et de dessertes agricoles.
« Il y a lieu de noter que les défis majeurs en termes d’infrastructures du transport (routes, rails, ports et aéroports), repose essentiellement dans la faible maintenance de l’existant. Cette réalité est renforcée par le manque de moyens alloués pour la réparation, la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures pour désenclaver le pays », a fait remarquer le Chef de l’Etat dans son discours. Mais il n’a rien dit sur les dispositions à prendre pour y remédier, surtout en ce qui concerne les rails et les ports, mieux les trains et les bateaux.