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A cause des érosions, Mbuji-Mayi, la ville diamantifère de la RDC, est à réaménager

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« Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï oriental en République démocratique du Congo, est à réaménager ou une nouvelle ville est à construire sur la route de Mwene-Ditu, à l’est de la ville », a déclaré  à Papyrus Roland Kakule , chercheur en géologie urbaine et l’environnement au Centre de recherche géologique et minière ( CRGM ), à Kinshasa.

Le chercheur a réalisé une étude initiée par le CRGM que dirige le professeur Valentin Kanda Nkula sur les érosions dans la ville de Mbuji-Mayi et leurs conséquences. Il devrait aussi faire des propositions pour faire face à cette situation.

«Il ya 146 ravins dans cette ville de 135,18 km ² et  de plus de 3 millions d’habitants «, a déclaré le chercheur. Selon lui, ces ravins sont consécutifs à la nature du sol et du sous-sol de Mbuji-Mayi. «Le sol est un mélange d’argile et de sable et facile à emporter par les eaux de ruissellement. Le sous-sol est composé de calcaire qui se dissout avec les eaux d’infiltration », a déclaré Roland Kakule.

A ces causes naturelles, le chercheur a ajouté aussi des constructions anarchiques avec l’installation de la population du Kasaï refoulée du Katanga dans les années 90. Ces populations ont été installées dans une zone où il n’y a pas une limite naturelle. Ainsi la ville s’étend à l’ouest. En outre, les chemins sont parallèles aux avenues au lieu d’être perpendiculaires. Il a indiqué que la concession de la Minière de Bakwanga (MIBA) n’est pas touchée par les érosions dans la ville.

Pour lutter contre ces érosions, selon le chercheur, les autorités de la RDC peuvent réaménager ou reconstruire la ville sur la route de Mwene – Ditu . « Le sol sur la route de Mwene-Ditu est le même que celui de la ville de Mbuji-Mayi, mais le relief de la route  de Mwene – Ditu est moins accidenté que celui de la ville de Mbuji-Mayi », a déclaré Roland Kakule .

Jean- René Bompolonga

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